Le low cost révolutionne la manière d’agir de tous les acteurs traditionnels, quels que soient les marchés !
Nous ne cessons de le dire et le répéter. Parmi les nombreux avantages apportés par l’irruption du business model lowcost, on peut mettre en exergue le fait que les entreprises low cost ont l’énorme mérite de faire baisser les prix de tous les acteurs traditionnels “high cost” pour la plus grande satisfaction des clients finaux.
C’est vrai dans la publicité télévision (l’agence TVLOWCOST a contribué à faire baisser de façon significative les coûts de production des films télé et revalorisé fortement les écrans économiques sur les chaînes TV), c’est vrai aussi sur l’ensemble des larges marchés de consommation.
LES ECHOS se sont intéressés au phénomène : Ci dessous des extraits de l’article signé THIBAUD BERTRAND :
“Que ce soit dans les transports, l’énergie ou la téléphonie, les acteurs historiques du marché se rallient aux vertus du modèle low cost. Quand le low cost est arrivé et a commencé à grignoter des parts de marché, les acteurs en place se sont empressés de dénigrer le phénomène. Aujourd’hui, la plupart disposent de leur propre filiale ou offre low cost. (…)
Stratégie de positionnement
Dernier exemple en date, celui de la téléphonie mobile. Début janvier, l’arrivée de Free a créé un véritable séisme, obligeant les trois opérateurs historiques à réviser en catastrophe leurs offres à la baisse. Tous avaient pourtant prévu le coup en lançant avant l’heure leurs offres ou marque à bas coûts : Sosh pour Orange, Red chez SFR, B&You du côté de Bouygues Telecom. Cela n’a pas suffi. Les forfaits Free Mobile à moins de 20 euros les ont obligés à s’aligner. Désormais, la bagarre fait rage.
Dans l’énergie, même phénomène de contagion. Malgré ses 12,3 milliards de bénéfices en 2011, Total a également sorti l’artillerie lourde. L’année dernière, la compagnie pétrolière a lancé Total Access, un réseau de stations low cost destiné à concurrencer la moyenne et grande distribution, qui truste aujourd’hui plus de 60 % du marché à la pompe. Implantées sur des axes à fort trafic, ces stations qui distribuent les carburants et services de la marque, misent sur le volume pour compenser la baisse des marges. (…)
Le Dacia Lodgy véhicule familial low cost vendu 9900 euros !
Les autres secteurs ne sont pas en reste : le transport, avec Air France, qui possède 60 % de Transavia, une compagnie à bas coûts desservant 45 destinations en Europe et Afrique du Nord ; la SNCF avec sa filiale low cost iDTGV ; l’automobile avec Renault et sa très rentable Logan ; la finance avec ses banques en ligne à bas coûts, comme Fortuneo (Crédit Mutuel) et Boursorama. Pas de doute, le low cost fait désormais partie intégrante de la stratégie de positionnement des grands groupes. “
Source : THIBAUD BERTRAND pour LES ECHOS 3/4/2012