John Malkovich est dieu.
John Cusack joue un marionnettiste raté qui entre dans une entreprise pour gagner sa vie. Il y découvre une porte secrète qui mène dans le cerveau de John Malkovich. Il devient en quelque sort le marionnettiste de l’acteur. Sa femme, Cameron Diaz, apprend l’existence du couloir vers John Malkovich, et s’en sert elle aussi, plus par curiosité (être dans la peau d’un homme) que par intérêt. C’est un film qui fait réfléchir sur l’identité, l’autre, le voyeurisme et pause des questions quasi philosophiques : qui est-on, quelle est notre liberté, qu’est ce qui nous fait être nous, qui est l’autre ? ça pourrait le rendre indigeste. Au contraire, Dans la peau de John Malkovich est un film dingue, un genre d’ovni délirant. Il recèle aussi une certaine étrangeté qui tiendrait presque du rêve, et, jouant sur l’absurde, nous arrache des crises de rires. Le film a été nommé aux Oscar, César et Golden Globes. Il a reçu le prix Fipresci à la Mostra de Venise 1999, le grand prix spécial et le prix de la critique au Festival de Deauville 1999. Spike Jonze a reçu le prix du meilleur premier film aux Mtv movie award 2000.
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