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Restaurants

Publié le 23 avril 2012 par Gourmets&co


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Les petites imperfections constatées à l’ouverture nous ont donné envie de revenir faire un tour cinq mois plus tard dans cet établissement, car une petite période de rodage nous semble toujours légitime. Hélas, quelle déception ! Pourtant, tout est là pour que cette adresse fonctionne : le cadre et l’indéniable qualité de la viande ! Mais certaines choses restent inadmissibles en restauration.
Parlons d’abord du service : le garçon s’occupant de notre table nous récite la carte, mais vraiment comme une récitation, sinon une corvée. Ça manque de naturel. Puis il nous demande ce qu’on aimerait boire. On lui répond qu’on va d’abord choisir ce que nous allons manger, et nous pencher sur le vin ensuite.
En plat, nous optons pour « les morceaux du boucher » : une cuisson bleue et l’autre saignante. Pour le vin, nous jetons spontanément notre dévolu sur un crozes-hermitage 2010 de chez Alain Graillot, mais nous demandons si le sommelier est là pour éventuellement en discuter. Là, il se braque et nous répond : « Mais pourquoi, c’est un très bon choix, je peux vous renseigner aussi bien que lui, mais si vous y tenez absolument, il est là, c’est le petit bonhomme là-bas ! » Non !

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Puis la viande arrive. Nouveau commentaire du serveur en posant l’assiette des morceaux du boucher commandée bleue : « Bleu un peu plus. C’est moi qui ai pris l’initiative de demander un peu plus ! » Mais en fait d’un peu plus, tout est à point, voire plus ! Nous renvoyons l’assiette qui, cette fois, revient parfaite. Dans la seconde assiette, théoriquement saignante, toutes les cuissons coexistent : bleu, saignant, à point. Celle-là, on l’a gardée, mais la dégustation est évidemment décevante. Bon, n’ajoutons rien car tout est — presque — dit. Sinon trois choses :
- Les pommes de terre étaient beaucoup mieux que lors de notre premier passage, même si servies dans un plat froid.
- Le crozes-hermitages est épatant !
- L’un des patrons est arrivé un peu plus tard, en provenance de « L’Ogre », la maison-mère. Le politiquement correct n’est pas forcément notre tasse de thé, mais le jean totalement lacéré du personnage — au point qu’on a l’impression qu’il vient de rencontrer un doberman vraiment très méchant… à moins que ce ne soient… les crocs de l’ogre ! — n’est-ce pas un peu borderline ? On pourrait croire que ça plairait aux bobos du quartier, mais seules quatre tables étant occupées malgré le beau temps et la terrasse, c’est quand même un signe.

Les Crocs de l’Ogre
81, avenue Bosquet
75007 Paris
Tél : 01 45 56 96 29
M° : Ecole Militaire
Fermé lundi
Carte . 40 € environ


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