Et maintenant, rentrons dans le sujet.

Je n’aurai pas le temps de faire un billet aujourd’hui. Je mets en ligne dans la rubrique Tribune Libre le billet écrit, à chaud, dans la nuit, par le jeune Mantrisse. Je trouve sympa d’avoir les impressions d’un jeune de 20 ans. Après la lecture de ce billet, je me demande quel serait le niveau de confiance en l’avenir, du peuple Afghan, si ils avaient des Psys et des Antidépresseurs?

 Le premier tour est fini, maintenant place au traditionnel duel pour la victoire entre les représentants des  deux  grandes formations. Il va donc falloir enfin parler de la dette publique, sujet longtemps contourné par les deux candidats, car faisant le jeu des extrêmes. Le pays est déjà en crise, le peuple suffisamment mécontent, et abonder vers le pessimisme (réel), dans un pays de dépressifs, cela revient au suicide électoral. Bayrou à eu l’honnêteté d’en parler, il a été cloué au poteau et lapidé par la foule.

Or la dette publique, c’est quoi ? Je me demande souvent si nous comprenons vraiment de quoi il est question.

Mon prof de macroécronomie avait eu la bonne idée de nous présenter une excellente explication simplifiée, en gardant à l’esprit que c’est une tendance de gauche qui l’avait produite et qui passait sous silence certains points.Voilà le lien :

http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs

Il faut donc élever la voix sur ce sujet, et ce qui semble nécessaire en écoutant BFM radio serait de réduire les dépenses aux collectivités, incontournablement. Problèmes, les maires sont majoritairement PS, et comme le président sera sans doute Mr Hollande…Hum… 

J’attends donc avec impatience de voir les candidats nous expliquer comment ils agiront pour la réduire, la dette. En sachant que je ne comprends pas grand-chose des mécanismes propres à l’économie, il m’est donc difficile de juger. Et c’est bien dommage qu’on ne nous explique pas le fonctionnement de l’économie, plutôt que de nous raconter comment on va baisser la dette.

En tous cas, ce qui semble se dégager de ce premier tour c’est le vote de l’appréhension. Marine Le Pen n’avait pas était anticipée aussi haut car les gens n’ont pas affiché leurs intentions de vote FN, cela reste mal vu, même dans les sondages... La montée de Mélenchon au dessus des 10%, montre aussi que les Français redoutent l’avenir et se rabattent vers les candidats qui incarnent et expriment la contestation. Les Français leurs apportent leur soutien silencieux. En outre, les candidats des grands partis ne sont carrément pas fédérateurs. Les Français ont d’ailleurs voté en masse (80% de participation) ! L’inquiétude envers le futur, sans doute.

Pour finir, j’ai trouvé un sondage qui  révélait que les Afghans et les Irakiens avaient plus confiance en l’avenir que…les Français ! Or, la confiance d’un peuple est un facteur essentiel pour le bon fonctionnement d’un pays, économiquement, car il pousse à la consommation, donc à la production et au revenu... Pourtant, je n’ai pas souvenir d’une mesure proposée par un candidat visant à augmenter le nombre de psychologues en France où la production d’antidépresseurs…