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Municipales 2008 : l’abstention enjeu de la Gauche.

Publié le 15 mars 2008 par Marc Vasseur
    undefined D’ici 24 heures, nous saurons d’après nos dirigeants qui de la droite ou de la gauche aura gagné ces élections locales à caractère national… j’ai bon sur la définition ? Ca devrait contenter tout le monde.   Cependant, la premier vainqueur de ce scrutin reste l’abstention notamment au niveau des municipales soi-disant le scrutin préféré… des villes de moins de 3500 habitants… pour les autres, nous sommes loin, très loin du compte. Sur les villes de plus de 10.000, la participation peine à passer les 60%...   A mon sens, la principale leçon à retenir pour la gauche est bien là… désormais… mais le phénomène s’était produit à l’occasion des régionales de 2004… l’abstention profite à celle-ci. Constat difficile pour un citoyen engagé de gauche, une fois de plus, nous allons « célébrer » une victoire à la Pyrrhus… faute d’électeurs.   Et j’avoue mon malaise devant les déclarations de certains de nos vainqueurs… leur triomphe s’assoit sur un terrain politique non stabilisé voir instable (je parle de cux qui se sentent pousser des ailes pour le congrès...). Le refuge dans l’abstention des quartiers populaires s’enfonce dans une habitude… où seule pour l’heure, Ségolène Royal avait réussi à les faire revenir aux urnes… un temps court… je ne parle même pas de la jeunesse…   On peut lister ces grands fiefs de gauche, ces grandes villes qui font la fierté du Parti Socialiste… prenons la réelle mesure de leur réalité électorale… combien à plus sur la moyenne des villes de plus de 10.000 (cf 61%)… j’ai peur de m’avancer mais aucune et le plus souvent on a dû mal à franchir les 50%...   C’est ce fossé qui nous sépare de victoires à de vraies échéances nationales (législatives, Présidentielles)… Les chercheurs, les analystes qui se penchent sur le PS font tous ce constat… La Parti Socialiste est devenu un parti « local » et j’ajoute que par rapport à cette question de l’abstention qu’il n’est pas en mesure de prétendre à autre chose.   En grossissant le trait, le PS n’est plus qu’une somme de notables locaux… adepte d’Edgar Morin, je pourrais lui appliquer cet axiome : « la somme des partis est différente des parties qui l’a compose »… oui avec cette nuance… au PS on applique plutôt la soustraction.   Que faire ? comme dirait l’autre… poser tout à plat… c’est un impératif avec des dirigeants en capacité de porter les différentes problématiques qui en découlent… seul problème… celles-ci n’apparaissent pas au soir du 16 mars 2008… loin de là… et nous avons les mêmes dirigeants depuis 15 à 20 ans à de rares exceptions… le nœud du problème est aussi là.   Question subsidiaire… par rapport à 2001, combien de villes allons nous récupérer… nous en avons perdu une quarantaine (de mémoire)… la victoire, si il y a, ce mesure aussi par rapport à un référentiel… enfin je crois… vous me direz la droite, c’est par rapport au sondage… ce qui n’est guère mieux. 
Je me trompe peut être mais je ne crois pas à un sursaut civique demain... le spectacle offert cette semaine me paraît particulièrement contreproductif...   PS : J’avais cet article en tête depuis cet après midi en forme de réponse à celui de Pire Racaille par rapport au vote extrême droite et à Sarkozy.        

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