La double peine générée par le système de reconnaissance de la souffrance au travail
Beaucoup d’entre nous l’ont découvert à leur dépend en recevant leur feuille d’impôts. Il y a de quoi se foutre en l’air en la recevant.
Double peine
Rien de plus parlant qu’un exemple :
- Vous tombez malade en milieu d’année N.
- Pendant quelques mois FT prend en charge votre salaire.
- Puis vous touchez des indemnités de la MG et de la Tutélaire pour compenser la perte de salaire.
La lenteur du système de reconnaissance de santé de FT (processus de la commission de réforme) fait que vous vous pouvez être reconnu en accident de service, ou en maladie contractée en service plusieurs mois après le jour de « l’accident ».
Imaginons que cette reconnaissance ait lieu au début de l’année N+2:
- Vous touchez la régularisation de vos salaires (si toutefois vous êtes reconnu….), ce qui fait que le montant imposable de l’année N+2 comprend votre salaire + les rappels soit près de 2 ans de salaire.
- Année N+2 ,vous pouvez déduire les remboursements des indemnités à la MG du montant imposable.
- Mais pendant cette période, les soucis, les dépenses de soins, les frais divers engendrés par la maladie (jours de travail perdues par le conjoint) etc.. ne vous ont pas permis de rembourser intégralement la MG. Cette dernière vous a même proposer un étalement, sans vous prévenir des conséquences de ce non remboursement.
- A cela vient s’ajouter l’aberration fiscale : vous ne pouvez plus étaler dans le temps les rappels. Il faut les déclarer en revenus exceptionnels sur la même année.
Le cumul des peines :
- Vous tombez « malade » et ce n’est pas de votre faute.
- Vous et votre famille subissez un traumatisme
- Vous n’avez plus ou très peu d’avenir
- Vous subissez des frais financiers
- Votre santé se dégrade
- Et en plus vous êtes rackettés par l’état
Voilà ce qui arrive a des dizaines de salariés en souffrance. Riend e tel pour vous aider à remonter la pente