Smash // Saison 1. Episode 12. Publicity.
Il ne reste que trois épisodes avant la fin de la saison et j'ai de plus en plus l'impression que l'on s'est moqué de nous avec Smash. La semaine dernière, je vous proposais un petit article sur
les soucis de Smash qui pourrait prendre exemple sur certaines choses de Glee, notamment pour éviter de nous endormir dans du grand n'importe quoi. Si vous lisez mes critiques sur Smash depuis le
début de la saison vous avez pu voir mon enthousiasme au début et petit à petit la grande déception arriver. Et chaque semaine, je trouve que la série fait les choses de mal en pis. Certes, de
bonnes choses viennent pimenté les épisodes ici et là, mais le côté bordélique de la gestion d'acteur mais aussi de la gestion des intrigues ne permet même plus de repenser le show. Ce dernier
avait disparu dans l'épisode précédent et revient cette semaine dans une scène complètement désaxée du reste de la série. Et je pense évidemment à la scène Bollywood. Je me demande ce que la
série voulait nous raconter avec ça. Je veux bien que l'on tente des genres nouveaux mais le Bollywood n'a rien de passionnant dans Smash. Et le pire c'est que l'épisode nous offre une scène qui
aurait plus sa place dans un trip sous acide que ferait notre très cher Dev, que je déteste.
Elle veut également faire la fête avec Karen et devenir son amie. Cette partie de l'épisode n'était pas mauvaise, car elle permet d'enfin développer l'envers de la célébrité. La semaine dernière on était en pleine parodie ratée de la star de cinéma qui ne sait ni jouer ni chanter. Pour moi ça n'a pas pris. Cette semaine la stratégie est bien plus payante. Cela permet notamment de nous offrir une très jolie reprise de "Run" de Leona Lewis par Karen. Cette belle reprise sort l'épisode du gouffre en plus de la relation entre les deux filles. Je me plaignais la semaine dernière de l'inutilité d'Ivy. Cette semaine elle aura droit à sa petite chanson à la fin de l'épisode. Une petite nouvelle chanson que Rebecca va vouloir s'approprier. Elle a l'air de bien avoir compris la machine et joue avec Derek et cie. Uma Thurman rame pour jouer la niaiserie, et c'est donc encore moins bon que prévu. A mes yeux, Smash pourrait être tellement plus. Je vous l'avais dit la semaine dernière. Le dîner de Rebecca, Dev et Karen nous offre quelques dialogues corrects, et le tout apparait comme maitrisé.
Sauf… la scène Bollywood, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, sans grande logique. Et le pire c'est qu'il n'y a aucune vraie connexion avec l'épisode en lui même. Pendant ce temps, Leo disparait de chez lui. Ce boulet de Smash cause encore plus de problèmes et noie une autre intrigue dans la semoule. Ca pédale, ça pédale mais rien. Julia et Frank partent à la recherche de leur fils, et il se trouve qu'il s'était caché chez un de ses amis. Et à la fin tout rentre dans l'ordre, il rentre chez lui, et hop… comme si de rien était. Là encore Smash se moque de nous. Déjà parce que l'on se moque de Leo, mais aussi parce que cet épisode n'a aucune conséquence sur la durée. Ce n'est que la conséquence de ce qui s'est passé dans les épisodes passés mais le futur ne semble même pas être impact. Dans un sens, merci, car Leo est le pire personnage de la série, incarné par l'un des pires acteurs. Eilleen et Nick vont enfin sortir ensemble officiellement.
Celui qui a permis à Eileen de trouver l'argent pour Bombshell est donc maintenant officiellement son petit ami. J'aime bien, ce n'est pas super utile dans la série, mais cela permet d'apporter une certaine stabilité au personnage d'Eileen. La confrontation avec son ex mari était marrante. La scène au lit était par contre bien moins appétissante. Disons que la tête d'Anjelica Huston est tellement refaite que l'on pourrait presque dire qu'elle ressemble à Cher. Mais heureusement, c'est une excellente actrice. La fin de l'épisode laisse espérer que Rebecca va devenir encore plus chiante avec Bombshell. Je ne regarde plus Smash avec autant d'enthousiasme qu'à ses débuts. La série a simplement la chance d'être toujours aussi belle (malgré les faux raccords).
Note : 5/10. En bref, ennui et folies à l'honneur, Smash déçoit… encore.