♪ Voici venu le temps, des rires et des chants… ♫ Au risque de décevoir les fans du monstre gentil, je ne l’ai pas croisé à table lors de mon dernier brunch chez le « faux » Casimir donc – l’île aux enfants devant se situer un peu plus loin que Gare du Nord… Autrement, voici une adresse pour celles et ceux qui souhaitent changer des brunchs classiques et branchouilles. Place aux plaisirs simples et à la brise marine: Cap sur la Bretagne!
Pas de chichis chez Casimir, on y va à la bonne franquette! Les tables en bois, le gros pot de cornichons et les serviettes quadrillées posés dessus ne font que renforcer cette idée. Le principe est simple: hormis l’entrée et le plat principal qui nous sont apportés, il faut directement aller se servir au buffet de crudités et celui des desserts. Dur dans ces cas là de ne pas ressortir de table avec deux kilos en plus, au minimum! Forte heureusement, j’avais prévu le coup et avais jeûné le matin même pour mieux me goinfrer réserver.
Sitôt installée, sitôt debout devant le buffet salé. De quoi se faire une bonne et jolie assiette. Jetez un oeil sur la ‘troisième photo‘: si les produits présentés sont des classiques (carottes râpées, salade de lentilles au lard ou de pommes de terre…), le tout est terriblement bien assaisonné. (+1) Et -grâce à Top Chef- on sait tous maintenant que l’assaisonnement, c’est pri-mor-dial ! A ce prix, on a même eu le droit à des bulots – chose rare voir inexistante dans les brunchs, pour être souligné. (+2) J’en ai même repris tellement j’étais étonnée que ce crustacé puisse se manger tout seul sans rien (d’habitude, je le mange façon asiatique accompagné d’une sauce pimentée).
S’il faut être tatillon, ma seule petite déception concerne les plats apportés. Si la tartine au fromage blanc, roquette et saumon fumé était bonne (j’ai mangé du fromage frais, miracle-de-l’année!) (+3) je n’ai pas apprécié la verrine d’oeufs brouillés. Si l’émincé de poivrons donnait un légère touche provinciale, cette entrée était littéralement glaciale. Ma bouche n’a pas compris et n’a pas voulu terminer l’amuse gueule. Vilaine. Une soupe est également servi au verre, à même la cruche. A base d’asperges semble t-il, ça m’a rappelé les bonnes soupes d’antan. Concernant le plat de résistance, on se serait cru chez Mamie (pas moi hein, la vrai. enfin pas la mienne non plus). La marmite, qui grossit selon le nombre de convive, est posée sur la table et… on se sert! Ce sera cuisses de canard et pommes de terre pour aujourd’hui. Simple et efficace, mention spéciale concernant les tubercules: fondantes à souhait, hmm…
Attaquons-nous maintenant à l’essentiel: la farandole de desserts (+4). Le choix était tellement énorme que je n’ai pu essayer que la moitié des (très) bonnes choses présentées. Moi qui n’aime pas le café, j’ai été surprise par le tiramisu: crémeux et aérien à la fois. Le moelleux au chocolat, bien sucré, devenait presque un fondant en bouche. Ce brunch était l’occasion pour moi de goûter au premier far breton de ma vie! J’ai trouvé le flan plutôt réussi, et cela m’a permis de renouer avec mes-amis-les-pruneaux. Dans le même genre, le sablé était riche en beurre et tout aussi bon. Et comme si j’en avais encore la place, j’ai terminé mon repars avec une petite salade de fruits. Celle-ci était très agréable, légèrement acidulée par les fruits de la passion – pour le coup, on se serait cru partout sauf du côté de l’océan atlantique…
Si les plats ne surprennent pas par leur présentation et leur goût inédit, la qualité des produits est là et elle se ressent en bouche. Il y a également beaucoup de choses fait maison de l’entrée (pâté de campagne, pain de campagne…) jusque l’intégralité des desserts. Il semblerait que les plats changent aussi régulièrement selon les saisons. Pour avoir recueilli d’autres avis concernant l’établissement, j’ai notamment remarqué que certains avaient eu le droit à des huitres et des langoustines… (hum). Comment ça moi, jalouse? Point du tout (crr)… Autant de raisons qui font de chez Casimir, un bistro aux allures simplistes mais de grande qualité.
Et mon portefeuille dans tout ça? A 26 euros le brunch, tout aurait été parfait si la boisson avait été inclus dans la formule. De ce côté là, la carte pêchait un peu à mes yeux. Il n’y avait rien se rapprochant d’un salon de thé. En même temps, il ne fallait pas s’attendre à faire des découvertes à ce niveau vu l’endroit (un bistro, pour rappel)… On s’en rappelle d’autant plus quand on constate sur l’addition que le prix du jus de fruit est plus élevé que le verre au vin ! Optez pour le pinard, y’a qu’ça d’vrai! (dixit celle qui ne boit quasiment jamais – crédibilité zéro).
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