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Sarkozy veut fêter le travail 1er mai !… Comme quoi un Sarkozy peut en cacher un autre

Publié le 24 avril 2012 par Kamizole

Sarkozy veut fêter le travail 1er mai !… Comme quoi un Sarkozy peut en cacher un autre

(Jour N+2) Les acolytes de la joyeuse bande de pépés et mémé soixante-huitards à la dent plutôt vacharde s’en donnent à cœur joie. « Chris » n’apprécie guère que Nicolas Sarkozy se mêle de vouloir s’approprier la fête des « vrais » travailleurs, lui qui n’aura jamais travaillé de sa vie. Qu’il aille plutôt se bâfrer au Crillon, avec ses « vrais » amis pleins aux as, hein ? Bonne lecture…

Va t’ il va défiler avec les syndicats, avec le FN pour Jeanne d'Arc ou avec une escouade de CRS pour lui tout seul ? Que nenni ! il va fêter le travail d'une façon différente qu'il a dit… Alors, comme il nous demande de l'aider à chaque meeting, je l'imagine (un peu sadi-quement je l'avoue).

La fourche à la main (calleuse bien sûr), remplaçant les litières à l'étable, nettoyant la porcherie ou comme notre regretté Fernandel trayant Marguerite.

En bleu de chauffe, virtuose de la pompe à graisse et la gueule pleine de cambouis.

Le nez pincé, vidant les fosses septiques, en femme de chambre nettoyant les sanitaires après qu'un ivrogne s'y soit "délicatement répandu " ou encore en infirmière remplaçant un lit bien souillé et nettoyant le patient.

Maniant pelle, truelle et ferraillant le coffrage, les bottes dans une coulée de béton.

Travailleur forestier, la cognée de bûcheron sur l'épaule, la tronçon-neuse en panne, trébuchant dans les branchages.

Vibrant intensément au rythme ô combien langoureux du marteau piqueur sur le parking d'en face sous un beau soleil bien chaud.

Ouvrier fondeur chez ArcelorMittal, dans un beau costume isolant, la masque rabattu devant le drain de coulée ou encore au bassin maniant la lance à oxygène et dégageant, dans une belle pluie d'étincelles, une poche qui commence à se figer.

Laboureur de la mer, le suroît bien attaché, dénouant le chalut, triant le poisson et l'évidant sur le pont, ou mieux en moussaillon verdâtre penché sur le bordage, l'estomac protestant (de préférence vent debout qu'on rigole un peu), une image d'autant plus forte pour ceux qui comme moi sont issus de ce milieu et que n'aurait pas reniée Victor Hugo qu'il a eu le bon cœur de citer.

Et vu qu'il n’y a pas de sot métier, je persuadé qu’il y a bien d'autres propositions pour l'aider.

Et comme ça, il aura les mains calleuses comme un vrai de vrai et ce sera sa fête à lui tout seul !

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Crédit photo : dessin de Pierre Ballouhey


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