C’est assez marrant.
Sans le clamer sur les toits, notre entreprise emblématique suisse CarPostal roule en France, et ceci depuis 2004 déjà.
Et pas juste près de chez nous, puisque des réseaux existent du côté de Montpellier qui portent la fameuse marque à la trompe jaune.
On ne sait pas trop qui a eu l’idée brillante d’expatrier le service de CarPostal. Ce que l’on sait en revanche, c’est que du côté helvétique, la même entreprise ne cesse de racler les fonds de tiroirs pour faire des économies, d’utiliser des bus antiques que Jules César n’aurait pas reniés, mais surtout de supprimer des dessertes ou des boucles de service au motif qu’elles ne sont pas rentables.
Sur son site internet français, la filiale du géant jaune abreuve le chaland de slogans subtils du genre:
« CarPostal garantit aux Autorités Organisatrices des prestations de qualité, avec pour objectif la satisfaction des besoins des clients voyageurs« .
Si l’on se réfère à ce qui est offert en Suisse hors du Valais et des cantons alpins mais dans des zones excentrées pas très touristiques, la notion de qualité n’est pas la même d’un côté de la frontière et de l’autre. Celle de satisfaction du client également.
Au fait, à quelle somme s’élèvent les pertes de CarPostal France qu’il convient de compenser avec des économies en Suisse ?