Le colonel Maillet a connu une carrière distinguée dans les forces armées, dirigeant plusieurs importants projets de la Couronne (pour une valeur de plus de 100 millions de dollars). À titre d’ingénieur en aérospatiale, il a commencé à travailler sur les CF-18 dès leur livraison au Canada en 1984, puis a gravi les échelons jusqu’à sa nomination au quartier général comme gestionnaire de la flotte des CF-18 en 1996. Paul Maillet considère que le F-35 constitue un mauvais choix en réponse aux besoins d’affirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique et sur nos côtes. Il suggère soit de lancer un appel d’offres compétitif autour d’un énoncé de besoins équitable et non biaisé, ou de prolonger la vie des CF-18 et de sauter une génération de chasseurs, tout en explorant les possibilités des avions sans pilote pour les fonctions de surveillance.
"Le Canada devrait suspendre sa participation ou se retirer du consortium du F-35 jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur la manière de procéder".
"Le remplacement des CF-18 par un projet de cette envergure constitue un investissement stratégique pour les Forces canadiennes, et acheter les F-35 pourrait s’avérer une erreur aussi grossière que l’achat proposé de sous-marins nucléaires à la fin de la guerre froide", commente le colonel Maillet.
Paul Maillet est le premier ancien officier de l’Aviation canadienne à exprimer publiquement ses réserves relativement au F-35.