Les syndicats, rois des menteurs !

La fonction publique communale est une immense avancée pour les tous les employés communaux, parce que ceux-ci, au nombre de 4800 environ, vont faire partie des privilégiés de la Polynésie française. Eh oui, ils auront un emploi protégé et leur carrière sera soumise à avancement par échelon, comme dans la fonction publique territoriale ou étatique.

Avantage supplémentaire, chaque employé a le choix : intégrer ou non cette fonction publique, son reclassement sera fait selon son ancienneté !

Pour celles et ceux nouveaux qui voudraient postuler à un emploi communal, ils devront passer un concours suivant le poste demandé, sans être obligés pour autant de posséder un diplôme. C’est la commission du personnel et le tavana, qui a une voix prépondérante, qui finalisent, après résultats, l’embauche ou non du nouvel employé.

Autre atout d’importance, la fonction publique communale offre la mobilité.

Auparavant tout employé qui quittait son emploi dans une commune parce qu’il voulait résider dans une autre, perdait son travail. Aujourd’hui il peut aller s’installer dans n’importe quelle commune, si celle-ci, naturellement lui offre un poste libre correspondant à ses qualifications, comme tout fonctionnaire sur l’ensemble du territoire français.

Cette fonction publique communale, dont Bruno Sandras est à l’origine en tant que député, devait entrer en vigueur le 1er janvier de cette année. Elle a été reportée à la demande des syndicats après que les maires aient accepté à contre-coeur ce report au 1er mai. Maintenant, elle est reportée une nouvelle fois au 1er août ! Et ce qui est le plus surprenant, c’est “l’accord” du Haussariat quant à ce report… élections obligent ?

Alors pourquoi avoir déposé un préavis de grève POLITIQUE pour le jeudi 19 avril à 0h ?

Parce que les syndicats perdront la main sur les employés et surtout la manne financière ! C’est dur, dur de voir les salaires des permanents baisser !!! Quant aux leaders syndicaux dont chacun de nous connaît le nom, leurs comptes en banque se portent bien, beaucoup mieux que ceux des employés des communes, qui touchent seulement un salaire en contrepartie de leur travail effectué.

En réalité ils se moquent de l’avenir de tous ces employés comme de leur première chemise ! Y compris ceux des jeunes polynésiens titulaires de diplômes supérieurs au Bac, obtenus par la mise en place de l’océanisation des cadres !

La réalité du terrain, est que les employés communaux ne veulent pas faire grève (qui leur coûterait cher) parce qu’ils ont très bien réalisé les avantages de cette nouvelle fonction publique communale en Polynésie française, et n’ont pas attendu les syndicats, rois des menteurs, pour se réveiller si jamais ils dormaient. Je peux vous annoncer que le mouvement de grève, s’il y a, ne sera pas suivi dans la commune de Taiarapu-Est, ni à Papara et sûrement dans d’autres.

Dirigeants syndicalistes vous avez gagné assez d’argent sur le dos de la population qui travaille. Maintenant, faites la grève… mais celles de vos paroles, et de vos gestes, je n’ose pas employer le mot acte !

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