Magazine Santé

MOBILE et risque de CANCER: Pas de preuves selon l’Agence de santé britannique – Health Protection Agency

Publié le 28 avril 2012 par Santelog @santelog

Pas de risque global de cancer avec le téléphone mobile, aucune preuve convaincante, conclut ce nouveau rapport très complet de la Health Protection Agency britannique qui a réexaminé, sur la base de centaines d'études et de bases de données, les effets possibles sur la santé de l'exposition aux champs de radiofréquences électromagnétiques. Mais aussi insuffisance de données, en particulier sur le long terme et concernant la santé des plus petits.


MOBILE et risque de CANCER: Pas de preuves selon l’Agence de santé britannique – Health Protection Agency
Ce bilan a porté sur les champs de RF produits non seulement par les téléphones mobiles, mais aussi par les autres appareils sans fil comme le Wi-Fi, TV et autres radio transmetteurs. Après avoir regardé des centaines de sources de preuves, l'examen conclut à l'absence de preuve convaincante mais fait aussi remarquer que les téléphones mobiles, qui produisent les plus fortes expositions dans la vie quotidienne, n'ont été généralisés pour l'usage public que relativement récemment.


L'analyse a été basée sur les études réalisées, sur le rayonnement non ionisant c'est-à-dire à faible niveau de rayonnements, surtout publiées depuis 2003, par des organismes indépendants de la Health du Comité consultatif de la Protection Agency du Groupe sur le rayonnement non ionisant (AGNIR). Ont été incluses, des études de laboratoire avec exposition de cellules à des champs RF, des études chez l'animal, des études de la fonction cérébrale chez l'homme, des études de symptômes chez les humains, des études sur les effets non cancéreux et cancéreux chez l'Homme.


Aucune preuve solide de la cellule à l'Homme :


·   Sur les cellules : aucune preuve de dommages génétiques sur les cellules, ou de risque accru pour les cellules à devenir cancéreuses,


·   Sur l'animal : aucune preuve d'effets sanitaires sur le cerveau, le système nerveux, la barrière hémato-encéphalique ou sur la fertilité sur l'animal, y compris via des études à grande échelle ni risque accru de cancer.


·   Sur le cerveau humain : Certaines études suggèrent que les champs RF peuvent affecter le fonctionnement du cerveau, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires, précisent les chercheurs. A l'heure actuelle, il n'y a pas suffisamment de preuves scientifiques non plus, pour tirer des conclusions solides sur les effets potentiels de l'exposition aux RF sur la fonction cérébrale des enfants.


·   Quels symptômes chez les humains : Pas de symptômes aigus chez l'homme en dessous des niveaux recommandés, pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur le rôle de l'exposition à long terme sur le développement de symptômes. De même, sur les effets non cancérigènes chez l'Homme, les auteurs ne relèvent aucune preuve substantielle d'un effet sanitaire de l'exposition, en particulier sur la santé cardio-vasculaire, le taux de fécondité ou de mortalité. Ils qualifient de « criant » le manque de données concernant la santé des enfants.


·   Le risque de cancer chez l'homme : C'est sans doute le plus fréquemment évoqué, avec le risque de gliome. Là encore, l'ensemble des preuves ne démontrent pas que l'utilisation de téléphones mobiles provoque des tumeurs du cerveau ou tout autre type de cancer. Toutefois, ils ajoutent qu'il y a peu de données sur les risques au-delà de 15 ans d'utilisation et l'information reste trop limitée sur les risques de tumeurs chez l'enfant associés à l'utilisation des téléphones mobiles.


Ou manque de preuves ?  En substance, le rapport de conclure qu'il n'y a «aucune preuve convaincante que l'exposition aux RF, dans les limites indicatives internationales provoque des effets néfastes sur la santé des adultes ou des enfants ». Les auteurs suggèrent (encore) un nouvelle étude pour examiner les tendances dans les taux de tumeurs du cerveau dans la population du Royaume-Uni par l'âge en regard de l'utilisation du téléphone mobile. Message global donc pas de preuve de risques, mais il faut rester prudent ! Rappelons que les directives actuelles en Europe  conseillent de limiter l'exposition (dont l'utilisation du mobile) des enfants et les jeunes de moins de 16 ans et d'une manière générale, l'utilisation d'un kit mains-libres et l'envoi de SMS quand c'est possible.


Source: Health Protection Agency, April 26 2012 Comprehensive review on mobile phone technologies finds no solid evidence of health effects. et Health effects from radiofrequency electromagnetic fields et NHS “Mobile phone cancer link unproven, says HPA


MOBILE et risque de CANCER: Pas de preuves selon l’Agence de santé britannique – Health Protection Agency
Accéder aux dernières actualités sur Mobile et Santé


D'autres études récentes réfutent le risque de cancer :


MOBILE et risque de CANCER: Un risque non vérifié dans les faits, « dit » le BMJ


MOBILE: Le risque de cancer écarté par le British Medical Journal


Téléphone MOBILE et cancer du cerveau: L'étude qui rassure


MOBILE et cancers: Plus les années passent, moins le risque est vraisemblable

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Santelog 71170 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine