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Bercy, 22.000 pour en finir avec l’arrogance et le mensonge !

Publié le 29 avril 2012 par Ps76

francois-hollande-paris-bercy-changement-6-maiCe Dimanche 29 avril 2012 marquera les esprits. Avec 10 points d’avance dans les derniers sondages et alors que le candidat UMP court “ventre à terre” (selon F. Bayrou) après les thèses frontistes, ce qui “effraie” De Villepin jugeant la campagne de l’UMP “indigne”, François Hollande remplissait et faisait déborder le Palais Omnisports de Paris-Bercy soient 22.000 personnes présentes …

Mais comme d’habitude avec François Hollande, ce n’est pas l’arrogance, ni le vent de la victoire qui l’ont conduit à Berc mais, à sept jours du second tour de l’élection présidentielle, le sens de la République unifiée, de la France pacifiée, atttitude constante chez lui.

Martine Aubry est ovationnée ainsi que Lionel Jospin, Bertrand Delanoë et d’autres responsables nationaux du PS aux côtés de Guy Bedos, Clémentine Célarié, Sanseverino, Catherine Lara, Josiane Balasko, Gérard Darmon, les Neg’marrons, Yael Naïm, Jane Birkin et Vincent Lindon (autrefois soutien affiché de François Bayrou). Les verts et d’autres personnalités politiques sont là telles qu’Éva Joly, Dominique Voynet et Cécile Duflot.

François Hollande rappelle qu’un mouvement s’est levé, serein comme vous l’êtes. Ce mouvement-là peut-être victorieux mais en même temps, rien n’est gagné. (…) Nous ne devons pas céder à l’euphorie des ambiances. Nous devons aller chercher la victoire.

Il évoque la sécurité, l’immigration, la religion mais aussi d’emploi. Il fustige « ceux qui allument des mèches, qui jouent avec le feu, qui mettent l’étranger au cœur de cette campagne » puis il rappelle que « le premier devoir d’un président de la République, c’est de régler les problèmes, pas d’en créer d’autres ! » Il le fait aussi avec humour. « Je ne peux pas l’écouter, vous non plus, reconnaît-il. Ce n’est pas grave, il répète toujours la même chose. »

François Hollande a dressé un rapide bilan de sa campagne en rappelant qu’il a ”voulu s’adresser à ce qu’il y avait de meilleur dans chacun d’entre nous“. Il relève que “la France, celle des libertés, des conquêtes de l’humanisme, c’est cette France-là qui est attendue partout dans le monde“, a-t-il lancé.

J’ai refusé de flatter les sentiments médiocres (…) j’ai voulu nous concentrer sur les seuls défis qui vaillent“, poursuit-il. “Je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une mauvaise pour les dictateurs“, déclare-t-il avant d’ajouter : “La France ne peut pas manquer ce rendez-vous avec l’histoire, la France n’a pas droit à l’erreur… parce que l’erreur se paiera pendant des décennies“.

Selon François Hollande, “jamais un scrutin n’aura décidé autant à la fois de la France et de notre Union européenne. Partout on nous espère, on nous attend !


Le meeting de Bercy en images

Le discours intégral : [clic]


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