Le mensonge fait partie de la panoplie du locataire élyséen comme le slip rouge fait partie de celle de Superman. Comme l’épée celle de Lancelot, le masque celle de Zorro, la fourrure celle de Cruella. Il est inscrit dans son code génétique, imprime son ADN. Le passé nous rappelle son passif en la matière. Le présent quinquennat le révèle à moult reprises, la campagne électorale actuelle le prouve définitivement.
Pour garder son strapontin rue du Faubourg Saint Honoré, l’animal est capable du pire. Affirmer tout et son contraire à trois jours d’intervalle, prêter à son adversaire des intentions fantaisistes et fallacieuses, vilipender ce qu’il avait vénéré la veille. Tout est bon dans le cochon pour s’accrocher à son sceptre branlant. On ne sait ce qui le motive. L’ivresse du pouvoir, la peur de la justice des hommes, l’horreur de se retrouver un jour face à lui-même ?
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