Confessions d’une activiste de salon

Le terme Slacktivist en anglais est un terme péjoratif qui fait référence aux personnes – comme moi – qui sont devenus champions de l’activisme de canapé. On supporte nos causes favorites assis dans le confort de notre canapé, à coup de likes, de shares et d’articles de blog. On ne s’aventurerait pas dans les manifestations écolos et dimanche dernier, au lieu de participer aux activités organisées pour la journée de la Terre, nous avons préféré rester chez nous bien au sec.  Ma collègue Mme Dans la Lune est tout le contraire de nous. Une mère de deux magnifiques filles, qui a toujours le sourire et qui est reconnue pour arpenter courageusement des rues de Montréal à vélo avec une fille sur le dos et l’autre près du guidon. Dimanche dernier, vous avez sûrement dû la voir dans les rues de Montréal malgré le froid et la pluie, avec ses deux bijoux en train de célébrer la journée de la Terre.

Est ce que les Slacktivistes sont réellement différents d’activistes chevronnés comme Mme Lune? 

Je pense qu’au contraire, les deux formes d’activisme se complètent. C’est en sensibilisant le public à travers les médias de masse comme les réseaux sociaux qu’on contribue à mobiliser plus de gens, qui éventuellement se retrouveront dans la rue à manifester en faveur d’un monde plus juste, plus vert et plus pacifique. Le mouvement Occupy aka les 99% a bien démontré que la mobilisation dans la rue n’exclu pas la mobilisation sur les réseaux sociaux. Bien au contraire, il s’agissait de deux canaux de mobilisation qui ont réellement aidé le mouvement se faire connaitre au niveau planétaire.

Comme les «activites de rue», les activites de salon pensent que la somme de petites actions qui à long terme feront la différence. Voici ce qui pourrait être le Manifeste du Mouvement Slacktiviste :

Source : www.takepart.com