Irak, 5 ans.

le 17 mars 2003, le CICR rapatriait sous ses auspices les 400 derniers prisonniers de guerre irakiens détenus depuis plus de 15 ans par les iraniens.Tragique destin que celui de ces soldats capturés dans les années 80 lors du conflit Iran/Irak : à l’heure où ils retrouvaient enfin leurs familles démarrait le conflit opposant les forces de la coalition au régime de Saddam Hussein.

Le 18 mars, Le Monde publiait en Une une tribune du directeur général du CICR : “Laisser une place à l’humanitaire”.

Le 20 mars, dans le fracas des bombardements aériens, s’ouvrait le conflit en Irak. Le CICR avait choisi de rester pour poursuivre ses activités d’assistance et de secours notamment pour l’approvisionnement en eau des populations civiles et le soutien des hôpitaux. L’équipe sur place, en paya un lourd tribut humain.

Roland Huguenin-Benjamin (*) était à l’époque, le porte parole du CICR à Bagdad. Il fut durant ces semaines pour les médias, de CNN à Al Jazeera en passant par la BBC ou encore France Info, la “voix” quotidienne de l’action et du droit international humanitaires :

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Aujourd’hui la situation humanitaire en Irak demeure catastrophique, notamment le système de santé.

Je vous invite également à revoir et réentendre le reportage remarquable de mon ami photographe Benoît Schaeffer sur la chute de Bagdad, réalisé le 9 avril 2003.

(*) Roland a quitté le CICR il y a 18 mois et, basé à Berlin, travaille en free lance comme conseiller en médias.