The stranger
Saison 1, Episode 20 sur 22
Diffusion vo: ABC – 29 avril 2012
L’histoire et la personalité contes de fées de August nous sont révélés alors qu’il essaye de convaincre Emma de croire enfin à la magie …
C’est moche l’absence de budget quand même. La production n’a pas pu aller tourner avec des bébés au bord de l’autoroute parce que faire plusieurs prises avec un nouveau bébé à chaque fois, le précédent ayant été happé par une voiture à 110, ça coutait trop cher en dédommagement. Fallait s’adresser à Octomom, elle a pleins de gosses en trop et des problèmes financiers … Du coup, tournage en forêt et dans un lieu fort accueillant pour qui aime le style allemand des années 70. Ca fait quand même chier parce que bon, Emma, j’aurais bien aimé qu’elle se fasse splascher à la naissance par un 38 tonnes …
Oui parce que bon, Emma, elle est quand même Boulet là. Et en plus, Jennifer Morrison joue super mal l’émotion du désespoir dans les bois avant que son alter égo prenne la décision la plus stupide de la série. Oui, oui, se barrer en douce de Storybrooke, c’est une idée encore plus conne que « tiens, si on tuait Katherine pour mal remplir 5 ou 6 épisodes avec une intrigue qui ne servira à rien vu qu’elle ne sera pas morte en fait ». Enfin, je suis méchant, parfois une fleur sort du purin. La preuve avec l’intrigue Katherine qui permet à Mary Margaret de s’affirmer avec classe face à Regina dans cet épisode. Dommage que son promis n’ait pas gagné des points déboulétisation parce que plonger comme ça dans le plus pourri des plans drague de la saison, c’est moche … Presque plus que de se gourrer de carte de St Valentin … Je veux bien qu’il soit différent de son alter égo féérique, histoire de bien marquer que ce monde sans magie les détruit à petit feu mais là … Enfin, tant qu’il ne tente pas de se caser avec Emma, je le supporterai tant bien que mal.
Le seul à la hauteur et plus qu’à la hauteur même, c’est August, alias Pinocchio. La relecture de son histoire est bonne et lie bien les divers éléments évoqués par ci, par là (et la rajout de 9 épisodes à la saison a fait mal à son déroulement, j’avais totalement oublié qu’il avait trafiqué le livre d’Henry). En plus, August a juste la classe (et pourtant, c’est Ben Mercer de Covert Affairs quoi ….) et je suis fan maintenant. On a envie de hurler à Emma « mais purée, crois-le ! ». Et sa contrepartie en bois est tout aussi bonne, avec un vrai coté épique dans le monde des contes de fées qui fait parfaitement passer l’imminence de la menace de destruction et explique beaucoup de choses, le tout servi par une réalisation dynamique et des effets spéciaux réussis. Le début en bateau m’a assez impressionné (j’ai trop pris l’habitude d’effets spéciaux tous pourris à la télé américaine que quand c’est pas trop mal, ça me parait super bien).
Bref, 8/10
Once upon a time gère à merveille son coté monde de contes de fées et c’est un immense plaisir que de suivre toute cette partie. Par contre, pourquoi sont-ils tous boulets ou presque à Storybrooke ? C’est juste chiant ça.