The Good Wife: 2.23 Closing Arguments (Season Finale)


C’est toutefois le petit changement annoncé par Eli qui m’intéresse le plus. La campagne de Peter finie, il projette de s’installer chez Lockhart & Gardner pour mener ses activités de consulting politique, en attendant de briguer le poste de gouverneur avec Peter. Une idée qui me plaît beaucoup. Certes Eli a été génial cette saison tout au long de l’arc politique mais j’aurais aimé le voir moins isolé du reste du cast. La saison prochaine devrait ainsi rectifier le tir et je m’en réjouis d’avance car la perspective d’un Eli côtoyant plus souvent Lockhart & Gardner est tout à fait alléchante tant le personnage fonctionne bien avec ses membres, notamment Diane et Alicia. Il pourra peut-être aussi apporter une dimension plus politique à certaines affaires. Ce sera sinon le parfait moyen pour explorer davantage son amitié avec Alicia, d’autant que c’est elle qui est chargée d’assurer la connexion entre lui et le cabinet. Cela donne d’ailleurs à celle-ci une toute autre envergure et la garde bien liée à la partie politique de la série.
La petite déception de ce dernier épisode vient de la partie judiciaire. Effectivement, elle ne manque pas de rythme grâce aux rebondissements liés à la fameuse preuve manquante. Elle donne, de plus, sa chance à Will de briller, usant de ses stratégies toujours aussi improbables pour ralentir un jugement. Toutefois, quelques éléments m’ont légèrement gêné. D’abord, la mise en retrait de Childs, pourtant accusé dans l’affaire et pour qui elle constitue en quelque sorte le chant du signe. Si vraiment on ne sera plus amené à le revoir, je trouve dommage que cet antagoniste si emblématique de la série disparaisse sans plus d’éclat, avec une confrontation plate avec Lockhart & Gardner. D’autre part, il y a l’éternel petit souci des affaires de la série qui n’offre souvent qu’un traitement de surface des clients. Dans le cas présent, l’afro-américain enfermé à tort par Childs est donc resté pour moi un inconnu sans épaisseur.

Enfin, Owen fait un passage express en tant que baby-sitter des enfants Florrick. C’est court, mais c’est bon tant Dallas Roberts est génial dans son rôle. Il apporte un humour bienvenu qui parvient très bien à s’intégrer à l’ensemble. J’espère néanmoins qu’il aura la chance d’être davantage exploité la saison prochaine.
En conclusion, s’il y a bien une chose qui m’aura impressionné tout le long de cette 2e saison de The Good Wife, c’est sa capacité à jongler avec un nombre extraordinaire d’intrigues. C’est d’ailleurs ce qui a rendu l’exercice de la review assez complexe pour moi mais ça a justement été un défi des plus intéressants à relever. Pas sûr que je retente l’expérience pour la saison 3. Mais j’ai en tout cas apprécié écrire sur chacun des épisodes de cette formidable saison 2, qui se pose déjà comme un must en matière de narration, confirmant que The Good Wife a une place de choix dans la cour des grands.
