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"Moi Président" : pour ou contre la publicité pendant les débats ?

Publié le 04 mai 2012 par Mtislav

On voudrait comparer la profondeur du débat entre Régis Debray et Henri Guaino il y a de cela trois jours  et l'autre débat qui a réuni quelques dizaines de millions de Français et séparé des cohortes de tweeters, uni David "Cash" Pujadas (le feu) et Laurence Ferrari (l'eau). Et je ne vous parle pas de François Bayrou qui a débattu avec ses copain du parti intergalactique du centre. Pour qui la seule question qui vaille n'est pas "où suis-je ?" mais "à quand l'apparition ?" Le résultat du débat entre Bayrou et lui-même, ce sera Hollande. Ce qui nous permet d'afficher le résultat de dimanche : un centriste votera Hollande. Tout ça à cause des trous noirs laissés par Sarkozy depuis :a) 10 ans ;b) 5 ans ;c) 12 jours.C'est mon résumé et mon analyse du débat dont au choix :a) je ne parlerai pas directement ;b) ne dirai rien ;c) dont j'ai rêvé tel un combat de classe mondiale interrompu par la publicité "Moi Président"pour le nouveau programme allégé sans matières grasses. D'autres produits restent disponibles. Le "Déjà Président", le "Encore Président".
Un programme pas très vert. Trop vert pour Sarkozy. Pour ce qui est des chiffres : point n'est besoin de les aligner pour réussir un débat technique. Sur ce point, Sarkozy a réussi un K.O. technique. Rappelons que le "technical knockout" est décidé par l'arbitre quand l'un des combattants est par exemple blessé. 
Et Hollande fut blessé. Je l'ai bien entendu, Sarkozy a utilisé un passé simple. 
J'ose : Sarkozy n'est pas parvenu à vendre son bilan. A-t-il encore beaucoup à vendre ? Quand on risque de déménager dans un avenir proche, il faut commencer à songer à donner.
Est-il si mauvais aux yeux d'un électeur frontiste ce bilan ? Vous êtes usant à toujours vouloir jouer sur le rejet que suscite le personnage. 
D'ailleurs, demandez à un électeur de droite d'imaginer ce qu'il y a dans la tête d'un "mariniste" ? C'est comme ça qu'ils se désignent tout d'un coup. "Mariniste", ça me donne le mal de mer. Je me sens comme si j'avais passé toute ma scolarité dans une boîte de curé, quelques mois dans une madrasa et un an dans un IUFM.
L'IUFM. Le RASED. La Banque qui existe déjà d'investissement. Le chômeur invisible. Le travail c'est la santé. Plus que les chiffres, ce qui compte ce sont les idées. 
Le pétrole. L'argent. Le pouvoir. Le sexe. 
C'est dégueulasse, notre favori, notre poulain pour la présidentielle, l'ex-futur déjà président Dominique Stop Car.
Désolé, on a reçu un coup de téléphone. Le directeur de la rédac. On n'en parle pas. Présomption d'innocence. De toutes façon, il nous reste Nadine Morano, la ministre de l'apprentissage : "Never forget Tristane Banon !"
Debray versus Guaino, c'est assez endormi. Quelques vieilles citations pas toujours poussiéreuses. C'était plutôt la mémoire de Debray qui prenait le temps de ne pas trop la soulever la poussière justement. De grands concepts réversibles. La frontière. Ou pas. L'identité nationale. Oups. La Maison de l'Histoire de France. Hop là ! Dont les historiens n'ont pas voulu parce que c'était Sarkozy qui la proposait. Ah là là !
Des considérations qui en terme d'intentions de vote ne pesaient pas grand chose mais dont on pourrait se souvenir dans quelques mois. 
Régis Debray : "L'Etat, c'est parfois tout ce qui reste aux plus pauvres". Il y a déjà longtemps que je me satisfais pour ma part de citations approximatives. Le genre de débats qui vous donne le sentiment que vous être beaucoup trop futile ou atteint pour vous souvenir vraiment. 
J'ai abandonné avant la fin. Comment voulez-vous que je vous dise qui est le vainqueur ?  Le levantin ou le byzantin ?  On a tout dit. A dimanche. Et d'ici là, attention aux écrivains fantômes !  images : source wikipedia, article empire byzantin  

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