Ne manquez pas la prochaine soirée Emporium dont le sujet est "Bourreau et guillotine à Draguignan"- Vendredi 11 mai 2012 - 20h
Lisez "Sassia , tueur du Var" (article du 20 aoüt 2006)
La maison du bourreau (article du 14 février 2011)
La maison du bourreau (4 mars 2011)
Video de la maison du bourreau (18 février 2011)
La guillotine est une machine de conception française, inspirée d’anciens modèles de machines à décollation*, et qui fut utilisée en France pour l’application officielle de la peine de mort par décapitation, puis dans certains cantons de Suisse, en Suède, en Belgique et en Allemagne. En France, la guillotine fonctionna à la prison des Baumettes - Marseille pour la dernière fois en septembre 1977, et fut remisée définitivement, après l’abolition de la peine de mort en 1981, à la prison de Fresnes. (Wikipedia)
Le Docteur Guillotin présente son invention - 1789
Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l'Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort. L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen "le plus sûr, le plus rapide e le moins barbare." Il sera d'abord appelé 'Louison" ou "Louisette" mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de "guillotine"en souvenir du nom de son créateur. Le peuple surnommera la machine: "la veuve". La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s'appliquera à un bandit de grand chemin. La guillotine fonctionnera jusqu'en 1977.
La guillotine est inaugurée lors de l'exécution à Paris de Nicolas-Jacques Pelletier, un voleur de grand chemin. En 1791, un décret fixe que "tout condamné à mort aura la tête tranchée". Pendant la Terreur, de septembre 1793 à juillet 1794, près de 50 guillotines seront installées en France et quelques 20 000 personnes seront exécutées. La guillotine fonctionnera pour la dernière fois en 1977 et la peine de mort sera abolie en 1981.
La guillotine et le bourreau à Draguignan:
« En ce temps-là, chaque département avait son bourreau attitré et résidant au chef lieu judiciaire. Celui de Draguignan, roux, trapu grossier, était logé sur un rocher abrupt dressé au centre de le ville, surmonté d'une tour carrée avec un grand beffroi en ferronnerie de la Renaissance. Il demeurait dans la tour avec sa femme et ses enfants, et la guillotine était remisée dans un hangar. Par deux rainures, on la faisait glisser jusqu'au milieu de la plate-forme, l'exécution se faisait là, après quoi on n'avait qu'à repousser la guillotine dans son hangar, comme une bête carnassière dans sa cage."
Bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques et Archéologiques de Draguignan et du Var
Ci-dessous la maison du bourreau à Draguignan :