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Infusion d'Iris Absolue par Prada : un de mes parfums rêvés

Publié le 05 mai 2012 par Papillondessenteurs @Papillondessent

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Comme je le dis souvent, je possède pas mal de parfums, car c'est ma passion.

Pour la plupart j'ai un petit faible qui m'a fait les acheter, pour d'autres, plus rares, c'est une véritable passion.

J'adorais déjà Infusion d'Iris, même si je regrettais un peu son manque de tenue au bout de quelques heures.

Du coup je le réservais surtout en jus d'été.

Quand a été annoncé le lancement d'Infusion d'Iris Absolue, j'ai eu l'impression que c'était un rêve qui se réalisait.

Je n'avais qu'une hâte, le sentir !

LCDP m'avait donné de grands espoirs, je priais pour ne pas être déçue.

J'ai donc glissé un mot à ma vendeuse habituelle sur la nécessité qu'elle référence Prada, bien que je sache que cela ne fait pas partie de ses plans, et suis partie courir les boutiques entre midi et deux en semaine (c'est un des avantages d'avoir migré vers la ville).

Je préférais donc Nocibé à Sephora et sentit donc le précieux.

J'en suis littéralement tombée amoureuse.

Certes à présent, cette Infusion joue davantage dans la cour des Guerlain (Shalimar, l'Heure bleue), mais elle n'a pas vendu son âme au diable, elle est tout simplement merveilleuse.

Mieux que dans mes rêves, c'est dire !

Comment décrire ce mélange d'émotions qui m'a submergé sans trop en faire ?

Infusion d'Iris Absolue est pour moi le totem de la féminité (sans vouloir empiéter sur le territoire de Mugler, qui n'est pas du tout dans la même conception). Une féminité fatale mais tout en finesse.

Une belle créature avec un cache coeur mauve laissant transparaître son joli décolleté, le tout porté avec une jupe en mousseline.

A son doigt une bague fine en or jaune, ornée d'une pierre de taille imposante, mais taillée comme un diamant. Pourtant, il semblerait que ce soit une améthyste, d'un magnifique violet sombre.

Pour en revenir à des considérations plus odorantes, la fragrance s'ouvre sur la même note Cologne que son aînée, mais avec un côté beaucoup plus fugace et doux, plus néroli.

Puis la fleur d'oranger laisse la place à la pièce maîtresse, l'iris, qui est beaucoup plus suave que dans la version classique.

Rapidement, il s'entoure de matière balsamiques précieuses telles que le benjoin, la fève tonka et l'incontournable vanille. Les lecteurs habituels doivent connaître mon engouement pour ces matières. Dans ce cas présent, elles confèrent à l'iris et aux facettes boisées beaucoup de douceur, d'onctuosité, un côté crémeux qui séduit dans un gant de velours.

Pour ne pas trop s'éloigner du concept de la fragrance initiale, le musc a été conservé à une concentration totalement honorable pour préserver l'aspect cocon et propre.

En bref, un flanker parfaitement maîtrisé qui possède vraiment son utilité dans la gamme et, je pense, ne cannibalisera absolument pas l'original.

La preuve, si je suis terriblement motivée à avoir Absolue dans ma collection car il m'a séduite jusqu'à l'addiction, je resterai aussi une fidèle utilisatrice d'Infusion d'Iris original.

Vive Prada, pourvu que cette stratégie de qualité ne soit jamais remise en question ! 


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