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DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9

Publié le 08 avril 2012 par Tupperwav @TupperWav

Audio GD, acteur émergent sur la scène internationale de la HI-FI, propose dans son catalogue quelques produits au bon rapport qualité prix.

J’ai choisi de vous présenter aujourd’hui un comparatif de deux DAC intéressants pour les budgets serrés, visants toutefois « l’entrée de haut de gamme » : le Reference 9 et  son jeune frère, sorti très récemment en ce début d’année 2012, le NFB-9.

Rappelons tout d’abord que la série Reference avait connu un premier solide succès avec les DAC REF8, REF10, REF 9 et REF 7.1, articulés autour des célèbres puces PCM1704UK de chez nos amis des instruments texans.

La série des NFB a pris le relais depuis en passant sur des puces Wolfson notamment (le NFB9 étant motorisé par un doublé de WM8741).

A noter que le Reference9 n’est plus produit aujourd’hui, mais peut se trouver de temps en temps sur le marché de l’occasion.

L’article n’aura pas vocation à détailler les entrailles de ces deux monstres d’électronique, mais plutôt à comparer le résultat de leurs interprétations respectives sur un panel hétéroclite de styles. Je laisse l’électronique pour les passionnés, afin de ne pas raconter de bêtises excessives, et me centrerait donc sur l’écoute, car c’est finalement la seule chose que j’aime faire et pour laquelle j’ai un semblant de légitimité.

Je remercie David d’Audiophonics pour le prêt du NFB-9, le Reference 9 étant lui même dans ma configuration personnelle avec un plaisir jamais boudé.

Différences de conception principales entre les deux DAC

 Le Reference 9…

  • Est un DAC asymétrique construit autour de la célèbre PCM1704 de chez Texas Instrument.
  • Est capable de traiter des fichiers audios jusqu’en 24Bit/96KHz
  • Possède une connectique variée dont une sortie RCA ACSS, technologie maison qui permet de sortir un son d’une neutralité exacerbée (bypassant la coloration du DAC). Il est cependant possible d’utiliser une sortie RCA normale, ce que je fais.
  • Affiche un poids colossal de 15 kilos pour des dimensions de 43 x 43 x 10 cm

Le plus simple est encore de consulter la fiche de référence produit ici chez le constructeur Audio GD.

 Le  NFB-9…

  • Est un DAC symétrique axé autour de deux Wolfson WM8741
  • Est capable de traiter des fichiers audio jusqu’en 24Bit/192KHz
  • Peut également fonctionner en mode asymétrique en utilisant également les deux puces
  • Inclus toutes la connectique du Réference 9
  • Rajoute en plus de cela une sortie XLR symétrique
  • Propose un ensemble de filtres et une selection d’oversampling x2, x4, et x8
  • Possède exactement le même form factor que son frère

La fiche du constructeur vous fournira les informations détaillées nécessaires. Vous pouvez également consulter la page produit d’audiophonics qui a le mérite de traduire pas mal d’éléments par rapport à l’anglais approximatif du constructeur ;o)

ref9nfb9 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 RE9USB1 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 RE71 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 RE93 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 RE94 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 RE99 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 NFB91 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 NFB93 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 NFB94 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9 NFB92 150x150 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9

Compte rendu d’écoutes

Protocole de test

Matériel utilisé

  • Lecteur Foobar 2000 + Asio drivers
  • Fichiers FLAC et WAV
  • Audio GD Digital interface (version exacte ici)
  • Cable coaxial Canare
  • Audio GD Reference 9 et Audio GD NFB9
  • Ampli casque Stax SRM 323S
  • Casque Stax SR007A MK2 « Omega 2″

Les écoutes se dont déroulées sur une période de 45 jours sur l’ensemble des styles de ma « flacothèque ». J’ai choisi pour illustrer mon compte rendu quatre titres représentatifs pour donner un aperçu de leurs performances respectives sur des musiques aux caractéristiques variées. Il s’agit des titres suivants :

  • Symphony X > The Odyssey > The Turning (Metal)
  • Muse > Resistance > The resistance (Rock alternatif)
  • J.S Bach (Jian Wang) > Suites pour violoncelles > Prélude n°2 en ré mineur BWV 1008 (Classique)
  • Black Dub > Black Dub > Loves lives (Pop / soul / reggae )

L’analyse

Note : J’ai choisi d’analyser les deux premiers titres dans une optique de ressenti, et les deux suivants en détaillant point par point mon analyse. Cela permet d’une part d’éviter de vous répéter les mêmes choses, et d’autre part de contenter les lecteurs émotifs tout comme les analytiques.

*** Metal > Symphony X > The Odyssey > The Turning ***

7901 DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9

  • Si vous avez l’habitude de me lire, vous n’aurez pas manqué de remarquer mon amour pour ce groupe de power metal progressif/néoclassique. Ce groupe a su allier plusieurs forces majeures : la qualité des compositions, la qualité de l’exécution instrumentale et le savoir faire sur les enregistrements (au moins leurs plus récents). C’est ainsi un des rares groupes de métal à ne pas faire pâle figure à l’écoute sur une configuration sédentaire orientée haut de gamme.
  • Plus particulièrement, le titre « Turning » est pour moi un excellent révélateur du potentiel technique d’un matériel. Il arbore une section rythmique implacable et à la tension exacerbée qui doit venir percuter l’auditeur avec ampleur mais précision également. Sans cela, le titre sonne soit « congestionné », soit « éléphantesque ». Bref, un challenge de taille à relever.
  • Le NFB9 propose d’entrée de jeu une excellente tension des peaux, palpable dès l’introduction à la double pédale. Il affiche une belle célérité et impose avec une autorité certaine les césures de la batterie, les rebondissements de la basse, et les attaques palm mutées de la guitare rythmique. Ça ne traîne pas, c’est terriblement efficace et vigoureux : l’auditeur est solidement malmené dans la tempête rythmique qui fait rage, tel Ulysse ligoté au mat de son bateau (si vous ne comprenez pas la métaphore c’est que vous n’avez pas regardé attentivement la pochette de l’album ci-dessous, vil brigandin !).
  • Le Reference 9 va lui présenter des attaques légèrement moins incisives, avec un brin d’arrondi supplémentaires. En revanche il prend la tête dans la section médium, et restitue avec une musicalité hors norme la voix épique de Russel Allen, et les envolées lyriques de Michael Romeo à la 6-cordes. C’est à la fois chaleureux, vibrant et détaillé. Le plus impressionnant restant également le coulé et la fluidité de la prestation offerte dans sa globalité. Le NFB9, lui, propose une interprétation plus poussive dans ce registre, et moins fluide. J’aurai également souhaité une petite touche de « magie » supplémentaire pour embarquer l’auditeur.
  • Saluons également au passage les bonnes capacités de séparation du message que nous offrent ces deux DAC. Tout est bien à sa place et bien détouré, malgré la profusion des informations tout le long du spectre.
  • Enfin, comment ne pas louer la formidable matière dégagée par les deux compères, qui délivre un son « plein », « trappu » et « organique » ? Cette « épaisseur » des rendus qui accompagne l’interprétation a été la force de la série Reference 9. Avec le NFB9 Audio GD prouve qu’il est capable de s’approcher de ce résultat, sans ces fameuses puces PCM1704 si musicales.

*** Muse > Resistance > The resistance ***

muse resistance DAC high end Audio GD NFB9 vs. Reference 9


  • Et oui du Muse… pourquoi, me demanderez-vous avec dédain ? Tout d’abord parce qu’on m’a demandé de mettre quelques titres un peu plus connus pour réaliser mes chroniques, et que d’autre part j’aime beaucoup ce morceau.
  • Par ailleurs, ce morceau prend une place intéressante dans ces écoutes dans la mesure où il en incarne le maillon faible en terme de production : le niveau de détail des textures des instruments est assez relatif, la séparation et le placement des instruments ne sont pas aboutis et rendent le message peu lisible. Les médiums et haut médium sont saturés sur le refrain et une bonne dose de compression vient balonner le tout, bref on est en présence d’un enregistrement tout à fait quelconque, conçu pour sonner « gros » sur du matériel audio à faible budget.
  • Sur l’introduction et les couplets, là ou le spectre n’est pas encore trop saturé, les deux DAC montrent un bel air de famille. Une belle corpulence générale affichée sur la batterie, les voix, et dans une moindre mesure sur le clavier qui sonne curieusement, un peu transparent. C’est malheureusement souvent les cas des échantillonnages sur certains sons de claviers numériques, qui privilégie les effets d’esbroufe (reverb, scintillement, delay) au détriment du cœur de timbre qui sonne un peu digital et franchement diaphane. En terme d’impact et de dynamique, on pourra dénoter un très léger avantage sur le NFB-9 qui délivre une meilleure tension et des attaques plus franches.
  • En termes de coloration du son, les différences se font sentir sur les voix, plus métalliques et plus agressives sur le NFB9, et à contrario plus coulées et plus chaleureuses sur l’interprétation du Reference 9.  Par ailleurs ce dernier recrée une meilleure spatialisation de la scène sonore (perceptible notablement sur le lead vocal en arrière gauche de l’auditeur).
  • Côté refrain, le grand fouillis saturé est passé plus facilement par le Reference 9 qui « maquille » un peu par la belle chaleur de ses médiums les aspérités et le mauvais grain de l’enregistrement. Le NFB9, lui, fait moins office de cache misère et révèle l’étendu de la médiocrité de la production du refrain de ce titre.
  • Au final, parler de « plaisir d’écoute » n’est pas totalement vrai pour ce titre, mais globalement c’est avec le Reference 9 que cela passe le « mieux », indépendamment de réelle différence technique entre les deux DAC. Un titre qui finalement passe mieux avec des configs moins révélatrices.


*** Classique > J.S Bach (Jian Wang) > Suites pour violoncelles > Prélude n°2 en ré mineur (BWV 1008) ***

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La scène sonore :

  • Sur le Réference 9, les effets de réflexions du son et sa réverbération permettent de bien cerner la petite salle d’enregistrement du studio. Le DAC fait également bien ressortir l’image central du violoncelle, toutefois légèrement prédominante tantôt à gauche tantôt à droite, en fonction de l’attaque des coups d’archets.
  • Le NFB9 me donne l’impression de restituer moins d’information spatiale sur ce morceau exclusivement réservé au violoncelle. Je perçois notamment moins rapidement l’image de la salle, et avec une profondeur moins marquée.

La résolution

  • L’écoute du violoncelle est un bon étalon pour tester les limites de restitution d’un appareil. En effet lorsque l’on analyse le mécanisme générant le son de cet instrument à cordes frottées, on distingue une phase ou la corde adhère à l’archet, se déplaçant avec lui puis, lorsque la force entre l’archet et la corde dépasse une certaine limite de friction, une seconde phase où l’archet laisse « partir » la corde, qui alors glisse dans la direction opposée. Finalement la corde est ressaisie par l’archet lors d’une dernière phase. Cette succession de deux régimes, adhérence (stick) et glissement (slip) compose la période du son émis (pour les plus férus d’entre vous, lire cette page qui est très bien faite et dont j’ai extrait des informations précieuses et très bien formulées).
  • Plus le DAC est rapide et capable d’analyser finement le message (cela dépend bien sur énormément de la qualité de la prise de son initiale) plus vous serez capable de percevoir ces phases (la rapidité est telle qu’on capte une impression générale, de la même manière que vous pouvez distinguer un écran de 60 Htz d’un 400 Htz, sans pour autant voir les images constitutives du flux vidéo).
  • Sur ce morceau, les deux DAC nous livrent un beau grain, plutôt ronflant dans les basses, lustré dans les aigus, et chaleureux sur les médiums. Même si tout est bien audible, on est davantage enjoué de la musicalité qui se dégage de l’ensemble, que par la résolution micrométrique de l’analyse.

Bas médiums et mediums

  • Même si dans la théorie la couverture spectrale du violoncelle oscille entre 65 et 2000 Htz (sur les fréquences de notes jouées), la plus grande partie du message de ce prélude se trouve ici entre le bas médium et le haut médium. Je passerai donc rapidement sur les basses.
  • Les deux DAC affichent encore une fois leur lien de parenté à la première écoute. Pourtant, une écoute attentive donne assez vite l’ascendant au Reference 9 qui relève plus de péri-phénomènes sonores que son jeune frère. Cela est notamment tangible avec les nombreuses résonances du violoncelle et de ses cordes qui ne manquent pas de « chanter » en arrière plan avec le Reference 9, là ou le NFB9 a une restitution plus aride, moins colorée de ces résonances et plus resserrée autour du corps du message.

Haut médiums et Aigus

  • Le violoncelle est un instrument particulièrement riche en harmoniques secondaires de forte amplitude. Cela lui confère cette texture inimitable et cette richesse toute particulière de timbre. On peut par exemple compter jusqu’à 4 ou 5 « répliques harmoniques » de fort niveau sur un simple la 440, et ce jusqu’à 2000 Htz.
  • Trace de ces nombreuses harmoniques, la différence à l’écoute entre les deux DAC se fait sur une restitution qui parait plus sèche et un peu moins complexe chez le NFB9. La différence n’est pas non plus flagrante et reste du domaine de la nuance.

*** Pop / soul / reggae > Black Dub > Black Dub > Loves lives ***

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La scène sonore :

  • Les deux DAC offrent une image tridimensionnelle bien travaillée. Ils positionnent l’auditeur au milieu du son, et sont capables de rendre les placements devant, derrière, latéralement, et en dessous/dessus de l’auditeur avec une bonne fidélité. Cela leur permet de positionner avec justesse les différentes composantes du message sonore dans une belle perspective.
  • Dans ce titre cela est particulièrement mis en évidence avec le gros travail réalisé lors de la prise de son sur le positionnement du lead vocal, qui arrive assez étonnamment par l’arrière gauche de l’auditeur, avec une proximité déroutante. L’effet est bien rendu par les deux candidats.
  • En terme d’éloignement des objets sonores, le NFB9 est dans une très légère mesure un peu plus large que son frère aîné sur ce titre.

La résolution

  • Ce morceau fait la part belle aux percussions (toms) et aux voix (leads et coeur). Les deux DAC offrent un niveau de détail satisfaisant sur ces instruments, et sont capables de rendre des textures agréablement travaillées et des timbres réalistes. Pas de vraie différence entre les deux concurrents sur cet aspect.
  • Il reste à noter que ces DAC ne sont pas réputés pour le détail qu’ils restituent, mais plutôt par le caractère « organique » et « corpulent » des interprétations qu’ils proposent à l’auditeur, et cela est vérifié ici.

Basses et bas médiums

  • La section basse à la charge d’assurer à ce morceau son groove si chaloupé. Autant dire que le titre pourra vite sonner « balourd » sans maîtrise sur ces fréquences. Les deux DAC passent l’obstacle sans hésitation. Sur la basse par exemple, ils respectent le léger arrondi de l’attaque au doigt souhaité bassiste, tout en assurant la rapidité et le contraste de l’ensemble (nombreuses double croches, syncopes et silences).
  •  Le NFB-9 est très légèrement plus tendu que le Reference 9. En revanche ce dernier a une touche supplémentaire de musicalité et de naturel dans la restitution des timbres.
  • Les bas médiums sont bien séparés des basses, et on ne déplore pas de bavures de grosse claire ou de basse. Ils sont d’une belle chaleur et bien détaillés. Le travail de liaison avec les médiums est réalisé en douceur et dans une continuité parfaite.

Medium et Haut médium

  • La Guitare et les voix sont rendues de manière légèrement différentes par les deux DAC.
  • Le Reference 9 a une approche plus « musicale » et « chaleureuse », à la limite du « velouté ». Pour autant, il respecte un très beau niveau de détail. Il en résulte une impression de coulé et de grande fluidité. D’ailleurs, couplé à l’Omega 2, cette impression est encore renforcée pour une écoute sans efforts apparents. Dans ce morceau en particulier, la guitare électrique est bien rendue avec sa distorsion « crémeuse » (prise de son en micro de manche et tone knob à 0) . En ce qui concerne les voix, elles sont aussi très coulantes avec une vibrance chaleureuse, et arborent une plénitude de corps vraiment remarquable.
  • Le NFB-9 propose une approche plus neutre avec un rendu d’une solide rigueur, mais qui flatte un peu moins. Il livre également une coloration spectrale qui tend à « métalliser » et « cirer » légèrement les médiums et haut médiums, tout en livrant des attaques plus incisives. Cela met en évidence la composante nasale des voix, et les durcissements sur les sifflantes.

Aigus

  • Pas de différence notables entre les DAC dans ce titre sur les aigus, qui ne sont pas spécialement mis à l’honneur. Ça ne coupe pas artificiellement et les harmoniques sont plutôt là, malgré une production qui a quand même compressé légèrement le message au passage.

Et pour conclure…

Le NFB9 parvient-il à détrôner son prestigieux prédécesseur ? La réponse n’est pas forcément un « oui » franc et massif, comme vous avez pu le lire au cours de ces quatre écoutes.

Pour autant, il parvient à un tarif très compétitif à offrir un solide air de famille avec le Reference 9, et à ajouter une touche exacerbée de rapidité et de tension dans la section basse. Face à cela, la musicalité redoutable et la corpulence massive des timbres du Reference. Au final le NFB9 conviendra peut-être mieux à des écoutes sur des styles à tempo rapide, mais aux enregistrements soignés, car il est globalement moins forgiving que le Reference 9.

Par ailleurs, le NFB9 présente un avantage certain en terme de connectique, de fonctionnalités (cf les nombreux filtres et OverSampling), et tout simplement de disponibilité (Reference 9 plus produit à ce jour). Il dispose également d’une télécommande, et existe en deux versions (avec ou sans contrôleur de volume).

Au final, je recommande chaudement ces deux modèles pour l’entrée dans le haut de gamme. Audio GD signe là deux très solides performers au regard de leurs prix.

Signalons également que le NFB9 devrait recevoir un upgrade sur sa partie connectique via USB avec ce petit module à venir : http://www.audio-gd.com/Pro/dac/TE8802/TE8802EN.htm !

Si vous souhaitez en discuter avec vous, ça se passe ici sur notre forum !

Mise en qualité par Paul.



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