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La femme est (aussi) l’avenir économique de l’Homme

Publié le 17 mars 2008 par Philippe Chouraqui

La femme est l’avenir économique de l’HommeDans les pays développés, même si les femmes prennent de plus en plus de responsabilités importantes, leurs salaires demeurent sensiblement inférieurs à ceux des hommes, et certains secteurs (bancaire notamment), certains boards, leur sont comme interdits. Pourtant, il est évident qu’elles ont un rôle majeur à jouer dans l’économie mondiale.

Dans les pays sous-développés, des initiatives comme celle de Muhammad Yunus depuis le début des années 80 avec la Grameen Bank et le micro-crédit, ont mis en évidence le rôle décisif des femmes dans le développement économique de ces pays.

    > les femmes sont fiables

Les femmes respectent parfaitement leurs créances et sont bien plus raisonnables dans l’utilisation des richesses créées : amélioration des conditions de vie, scolarisation des enfants, … au point que toute la communauté en bénéficie. Ce sont les principales leçons des micro-crédits de la Grameen Bank - de quelques dollars à une centaine - souvent pour acheter une machine à coudre.

    > L’importance de l’accès au savoir

Ces micro-crédits ont amélioré, voire transformé la vie de millions de familles, mais pour que l’impact soit important sur l’économie du pays, il faut que ces micro-entreprises se développent au-delà des quelques emplois qu’elles ont créés.

L’accès au capital n’est que le premier maillon, qui doit être accompagné d’un accès à des formations de management, de commerce, … Cette prise de conscience est réelle aujourd’hui, notamment grâce à de récentes études qui ont mis en évidence que les états en Inde connaissant la plus importante croissance économique sont également ceux dans lesquels les femmes ont le plus accès à l’éducation scolaire.

Des initiatives se développent de la part d’institutions comme la banque Mondiale qui a financé des formations pour les femmes entrepreneurs en Tanzanie et en Uganda, ou de grandes entreprises privées telles que Goldman Sachs qui a annoncé un programme de formation en Asie, Afrique et Moyen-Orient à hauteur de 100M$ sur 5 ans.

L’idée, excellente, est de créer des liens, pour ces femmes, avec les programmes des meilleures universités américaines, Stanford, Harvard, …

Et si les pays sous-développés, au qualificatif si dédaigneux, nous montraient finalement la voie sur le rôle majeur que doivent tenir les femmes dans les entreprises, comme dans notre société…

Source : Time


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