Martine, Mosco et Peyo sur Bayrou

Notre fine équipe du 6 a l'air bien alignée et disciplinée. Hier ils soutenaient le pauvre Bayrou pour les législatives, mais la nuit portant conseil, aujourd'hui c'est l'inverse, les ultras du PS, type Hamon, ont dû raller pour qu'ils ne fassent aucun cadeau à tous ceux qui pouvaient se situer sur leur droite dans l'échiquier républicain. Ainsi le benêt de Pau se trouve comme d'abitude comme un con, bien centriste dès lors, entre deux chaises. Et Peillon et Mosco se sentent un peu aussi comme des benêts puisque c'est Martine qui malgrès son inimitié avec Grhollande a les cartes en mains aujourd'hui.

Du point d'hier:

http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/legislatives-le-ps-pourrait-aider-bayrou-dans-les-pyrenees-atlantiques-08-05-2012-1459268_324.php

Pierre Moscovici s'est déclaré "favorable" à ce que le PS ne présente pas de candidat aux législatives dans la circonscription des Pyrénées-Atlantiques de François Bayrou, rappelant son choix "pas facile, courageux" de voter François Hollande à la présidentielle. "Je pense que cela peut tout à fait se concevoir", a dit sur RTL celui qui était encore il y a quelques jours le directeur de campagne de François Hollande. 

Pierre Moscovici était interrogé sur la proposition de la députée socialiste Marisol Touraine, émise lundi, que le PS ne présente pas de candidat dans la circonscription de François Bayrou aux législatives de juin. "Son vote a été important... C'était un choix pas facile, courageux. À titre personnel, je suis favorable à ce que quelque chose soit fait", a ajouté Pierre Moscovici.

François Bayrou, le président du MoDem, a indiqué dans l'entre-deux-tours de la présidentielle qu'il voterait pour François Hollande. L'UMP a indiqué pour sa part que l'UMP allait investir un candidat face au responsable centriste.

du point d'aujourd'hui: http://www.lepoint.fr/politique/vincent-peillon-le-ps-doit-bien-entendu-soutenir-francois-bayrou-09-05-2012-1459608_20.php 

François Bayrou, le centriste, annonçant qu'il votera pour François Hollande, le socialiste, à la présidentielle, c'est le 3 mai dernier, et c'est une première dans l'histoire de la Ve République. Mardi, en marge de l'émission politique Mardi politique sur RFI, en partenariat avec Le Point, 20 Minutes et France 24, le député européen PS Vincent Peillon estime que cette décision "a déplacé le centre de la vie politique française".

Et il s'en félicite, lui qui a oeuvré en 2009 pour la construction d'une "majorité de progrès" allant du communiste Robert Hue au MoDem de François Bayrou. Il considère donc que le PS ne peut pas se passer de faire un geste. À l'antenne, Vincent Peillon martèle : "Le PS doit bien entendu soutenir François Bayrou pour les législatives."

"Il n'y a pas de service rendu"

"François Bayrou a soutenu François Hollande devant les Français, on ne peut pas laisser ceux qui nous ont soutenus être sortis de la vie politique française par ceux qui étaient nos adversaires dans l'élection", poursuit-il, avant de "recommander fortement" à son parti "une vieille règle qui est la réciprocité des comportements" : "Si Bayrou nous a soutenus, alors, nous le soutenons." D'autres dirigeants PS, tels que Ségolène Royal, Marisol Touraine ou Pierre Moscovici, partagent cet avis.

Sauf que mercredi matin, à la sortie du conseil politique des principaux dirigeants PS qui s'est tenu au QG de transition avenue de Ségur (Paris 7e), la patronne du PS, Martine Aubry, assure : "Il n'y a pas de service rendu, on ne fonctionne pas comme ça dans la République." En clair, Nathalie Chabanne, candidate investie par le PS dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, est maintenue face à François Bayrou, qui devra, côté UMP, affronter le leader de Chasse, Pêche, Nature et Traditions, Frédéric Nihous...

Le patron du MoDem a annoncé qu'il tiendrait une conférence de presse demain à 17 heures.