Test & Concours : Starhawk

Par Repostit @S2PMag

Peut-être vous souvenez-vous de Warhawk, ce TPS uniquement jouable en ligne, sorte de précurseur dans le genre sur les consoles de génération actuelle, qui avait réussi à se constituer une communauté de fans. Starhawk s’annonce comme son successeur, y apportant quelques ajouts sympathiques, et surtout, un jeu possible en solo…

I shot the sheriff...

Test

Fly me to the Wild West…

Après 3 ans de développement, le studio LightBox Entertainment nous livre enfin le descendant spirituel de Warhawk. Ce dernier n’avait pour ainsi dire qu’un défaut majeur : proposer un jeu basé uniquement sur le multijoueur. Certes, en 5 ans, le genre est entré dans les moeurs et a fait son chemin, mais afin de ne pas froisser les réfractaires au online, et tant qu’à faire, pour tenter de les y amener, Starhawk dispose, lui, d’un mode solo. Outre cet ajout, le « pitch » de Starhawk se résume, comme bien souvent dans les jeux de tir, à un petit Post-it…

Pour parvenir à survivre, les humains ont du se réfugier dans l’espace, découvrant une nouvelle source d’énergie, sur les planètes fraîchement colonisées, appelée Rift. La suite semblait déjà écrite dans le marbre depuis des siècles, comme avec chaque nouvelle source d’énergie. Convoitises, accident, infection transformant ces pauvres humains en mutants agressifs… On y est presque! Composés de mineurs acros au Rift, ces junkies de l’espace ne tolèrent absolument pas qu’on touche à leur dope. Et le joueur incarne justement un … exploitant minier, Emmett Graves. Infecté puis sauvé par le toubib high-tech du coin, Emmett reste marqué par l’expérience et rejoint le rang des mercenaires, afin d’éviter que d’autres de ses anciens confrères ne subissent le même sort. Au delà de l’aspect futuriste, le titre transpire de références issues de la conquête de l’Ouest, allant des décors, attitudes des personnages, musiques, à l’ambiance générale. Visuellement correct, l’ensemble n’est cependant pas exceptionnel, tandis que le scénario, à la façon du nième western avec John Wayne, est beaucoup trop prévisible pour immerger complètement le joueur.

Le gameplay à la rescousse

Vous l’aurez compris, l’originalité de Starhawk n’est pas à chercher du côté du scénario. Heureusement, le gameplay, lui, apporte un éclectisme enviable. Le titre alterne entre phases de jeu de tir à la troisième personne au sol, des passages à bord de véhicules terrestres, des séquences en jet pack, ainsi que des phases à bord d’avions de chasse, navettes spatiales et autres méchas. Si l’ensemble est très intuitif et facile à prendre en main, une impression de « montage » de ces phases, à l’image d’un immense puzzle se ressent tout de même par moments, sans pour autant s’avérer désagréable. De plus, même si les mécaniques et l’aspect global de Starhawk en sont éloignés, il est difficile de ne pas penser à Halo lors de l’avancement, bien que le titre ne soit pas un FPS.

L’aspect visuel le plus sympathique du titre réside, en cours de jeu, dans les transformations réalisables, en temps réel des divers véhicules. Ainsi, votre avion (Hawk) se transformera en mécha une fois au sol, pour continuer le combat, et inversement. Une petite touche « à la transformer », bien réalisée, est cependant un peu dénaturée par une certaine fragilité des véhicules face aux tirs ennemis. On notera cependant que le choix est laissé au joueur de poursuivre son avancement à pied, arme au poing, plutôt que de grimper dans les véhicules, afin de remplir les objectifs de la manière souhaitée.

Mais, s’il fallait vraiment mettre en avant un point innovant dans Starhawk, c’est bien sa touche de « Tower Defense » adaptée à la sauce TPS. En éliminant des ennemis ou en détruisant des réservoirs, le héros récolte la fameuse énergie Rift. Celle-ci peut ensuite être utilisée pour construire diverses structures : tourelles, murs, rampes de lancement de Hawks, bunkers, ou encore tours de snipers. Ces édifices permettent de contrer plus rapidement les ennemis ou encore d’empêcher ces derniers de détruire des infrastructures importantes.

Original et varié

Tous ces éléments de gameplay se retrouvent également dans le multi de Starhawk. Ce dernier est composé d’un mode coop, qui rappelle fortement le mode Horde de Gears of War, ainsi que divers modes de parties jouables en ligne jusqu’à 32. Finalement, ce Starhawk devrait séduire tant les fans de la première heure de Warhawk que les joueurs en quête d’un TPS original et varié, sans pourtant être obligés d’être connectés. Mais il y a fort à parier qu’après quelques heures de solo, la tentation de rejoindre le mode online se fera pressante…

Eric Rivera

+ Multi et Solo, Variété du gameplay, véhicules bien sympas

- Homogénéité de l’ensemble…

Fiche

Type: Action/TPS

Editeur: Sony

Age/PEGI: 16+

Sortie: 09.05.2012

Multijoueurs: 32 online

Plates-formes: PS3

Testé sur: PS3

Graphismes: 

Bande Son: 

gameplay: 

scénario: 

Durée de vie: 

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Concours

Nous mettons en concours 2 exemplaires de Starhawk. Pour participer, il vous suffit, comme d’habitude, de laisser un commentaire à la suite de ce post. Tirage au sort le 17 mai, minuit. Concours réservé au résidents sur sol helvétique. Bonne chance!