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Critiques Séries : Don’t Trust the B---- in Apartment 23. Saison 1. Episode 5.

Publié le 10 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Don’t Trust the B---- in Apartment 23 // Saison 1. Episode 5. Making Rent.

Je trouve que Apartment 23 a toujours un souci. C’est toujours une question de morale à la fin, et cela en devient presque pompeux. Quand on voit le titre de la série, on s’attend uniquement à une salope de service tout simplement. Et au fond, même si il y a de ça en partie, ce n’est pas totalement le cas. Par ailleurs, j’ai envie de prendre cet épisode d’Apartment 23 comme une sorte de réponse critique à 2 Broke Girls. Et si c’est le cas, alors je dis bravo. En effet, June et Chloe doivent constamment payer leur loyer, sauf que Chloe a une façon assez marrante de le faire. Elle fait miroité des places de colocataire à des jeunes felles qui se retrouvent après sans leurs affaires, sans rien. C’est le côté bitch de l’épisode. June va tenter de résoudre ce problème quand elles vont se lancer dans un business de confiture de fraises, que Chloe va tourner au ridicule puisqu’elle va créer (avec l’aide de leur voisin) un site de fétichisme de nourriture où l’on voit Chloe et June manger devant une caméra. Si cela peut prêter à sourire, cela a fini par me dégoûter de manger tout ce qui peut être rouge et visqueux, surtout à la fin de l’épisode quand le voisin trouve le moyen de se plonger à poil dans une baignoire entière remplie de confiture de fraise faite par nos deux héroïnes.

« Making Rent » avait de potentielles bonnes idées avant que tout ne tourne au dégoutant et au pas très glop. Le personnage de Robin par exemple qui est marrant, et sûrement l’un des rares personnages intéressants dans Apartment 23, mais qui n’est jamais assez développé. Elle n’a jamais eu droit à une intrigue a proprement parler. Peut être que cela viendra d’ici les deux prochains épisodes (et donc avant la fin de la saison). L’intrigue manque de peps également. J’ai trouvé que dès que l’on tourne au porno, c’était directement décevant. La série n’a plus du tout aucun sens tout d’un coup. Etrangement, je préfère quand elle n’est pas super bien inspirée mais qu’elle fait rire Apartment 23. On a également Eli qui arrive à être développée mais ce n’est pas trop dans ce genre de conditions que j’aurais aimé l’apprécier (le fétichisme de la nourriture sérieusement ?). Enfin Luther à qui on ne s’intéresse jamais vraiment, tout comme Mark le serveur. Il y a donc beaucoup de défauts à gommer dans l’utilisation des seconds rôles. Et cela devient urgent. De son côté, James Van der Beek (qui incarne toujours son propre rôle) lance dans ce nouvel épisode une marque de jeans ultra serrés. Il se trouve qu’ils vont avoir un certain succès chez les gays.

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C’est donc le moment pour Apartment 23 d’entrer dans la série de compétition qui fait des clichés un gagne pain. Dommage, car même si au début l’intrigue était très fun (jusqu’à la photo), la seconde partie plonge dans le grand bazar. Il va falloir que Apartment 23 muscle ses blagues. Ce n’est souvent lourd, pas toujours très fun, et même à certains moments pathétiques. En effet, cet épisode prouve que la série a bien du mal à ne pas tomber dans le vulgo chic dégueulasse. Car oui, j’ai failli rendre mon déjeuner en regardant toute cette intrigue. Je veux bien que l’on nous fasse rire mais que l’on évite de jouer avec la nourriture, cela fini toujours mal. Et avec Apartment 23, j’ai été dégouté. J’ai vraiment eu des remontées gastriques. La petite intrigue autour de James était fun malgré tout et tire l’épisode vers le haut. Mais voilà, Apartment 23 est loin d’être ce que l’on attend d’une sitcom. Je ne dis pas que cela doit forcément être drôle, mais cela ne doit pas être ennuyeux. Et à l’instar de Suburgatory, celle-ci pourrait presque me servir de somnifère par moment. Le potentiel est pourtant là. Reste cette intrigue de business de confiture qui me rappelle les cupcakes dans 2 Broke Girls. J’ai comme l’impression que les scénaristes ont voulus s’en moquer. Fun comme idée de base.

Note : 3.5/10. En bref, j’ai beaucoup de mal avec cet humour bizarre, pas loin d’être aussi appétissant que du food-porn…


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