Tenant fermement sa place de numéro un dans le secteur bancaire européen, BNP Paribas vient d’annoncer vendredi 4 mai 2012, un bénéfice net en progression de près de 10 %, sur le seul premier trimestre 2012, suite notamment à la plus-value, de 1,8 milliards d’euros, enregistrée grâce à la cession d’une participation dans la société d’investissement immobilier cotée Klépierre.
En dehors de cela, le grand groupe bancaire a également fait savoir, par le biais d’un communiqué, que son bénéfice net global, hors éléments exceptionnels, sur cette même période, bien qu’affichant un recul de 22 %, s’est tout de même établi à 2 milliards d’euros, alors que les spécialistes avaient envisagé une progression de 2,344 milliards d’euros.
Devant répondre, comme ses homologues, aux nouvelles exigences des accords de Bâle III, requérant une présence de fonds propres plus importante, BNP Paribas remplit parfaitement les objectifs de ces nouvelles dispositions, avec un ratio s’élevant, à ce niveau-là, à 10,4 %, le minimum demandé, par l’autorité bancaire européenne, pour la fin juin, étant actuellement de 9 %.
Se félicitant de cela, ainsi que du fait que son plan de réduction de bilan soit déjà mené à bien à 80 %, après avoir procédé, il y a deux mois, à la cession d’un bloc de 28,7 % dans le groupe Klépierre, acteur majeur sur le secteur des centres commerciaux, des commerces et des bureaux en Europe continentale.
La Société Générale a, pour sa part, déclaré un bénéfice net de 732 millions d’euros sur le premier trimestre 2012, marquant une baisse de 20 %, se maintenant cependant grâce à ses activités sur les matières premières, les changes et les taux.