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L'interview de Morta et Loulou

Publié le 11 mai 2012 par Slarue1 @larueofficiel
• A l'arrivée de la dernière étape en Corée du Sud, pensiez-vous être classés derniers ? Comment avez-vous réagi à l'annonce de votre élimination ?

Morta : Nous étions très déçus ! Après le trek, nous avons eu beaucoup de difficultés à trouver des véhicules. On est arrivé très tard en ville, et le stop dans la nuit, c'est foutu ! Surtout en étant trois hommes… A deux, on aurait peut-être eu plus de facilité, mais à trois, c'était compliqué. Après, Alex Goude a réussi à nous trouver un car, mais les cars font régulièrement des arrêts et vont beaucoup moins vite qu'une voiture. En arrivant à l'aéroport, on a perdu beaucoup de temps à chercher le drapeau Pékin Express. L'aéroport était immense et comportait plusieurs niveaux. Lorsque Stéphane Rotenberg nous a donné l'enveloppe avec les billets, j'étais confiant. Mais n'entendant pas mon nom à l'annonce du classement, j'ai vite compris. Une fois de plus, on s'est arrêté à la frontière d'un pays. On était vraiment déçu, on voulait faire mieux qu'au Brésil.

Loulou : La dernière journée s'est plus ou moins bien passée. On a réussi à trouver un bus qui se rendait directement à l'aéroport, mais il fallait attendre le départ. On était inquiets, mais on pensait qu'il y avait encore des équipes derrière nous, et pour nous, rien n'était encore joué. En arrivant à l'aéroport, on a compris que la plupart des équipes étaient arrivées. En ouvrant l'enveloppe et en découvrant les billets pour Paris, c'était une déception.

• A la fin de l'étape 2, vous avez frôlé l'élimination, mais l'enveloppe noire vous a sauvés. Pensiez-vous partir à ce moment-là ?

Loulou : Nous ne connaissions pas les répartitions des enveloppes noires, donc nous n'avions aucune certitude d'être sauvés à ce moment-là. Mais on gardait espoir ! On voulait vraiment franchir l'étape. Toute la durée de la dernière épreuve, on pensait se débarrasser du drapeau noir, mais, étant les derniers, on a croisé personne.

• Comment avez-vous vécu les épreuves avec Grégory Cuilleron et Alex Goude, « passager mystère » ? Etait-ce plutôt un avantage ou un handicap ?

Loulou : Notre point faible était sans doute l'anglais… Donc on a toujours pensé qu'avoir le passager mystère pouvait nous apporter un petit plus au niveau de la langue. Que ce soit Gregory ou Alex Goude, leur anglais était bien meilleur que le nôtre ! Mais on s'est très vite aperçus qu'être trois au lieu de deux était un handicap pour l'auto-stop.

Morta : Pour le stop, c'était à la fois un handicap et un avantage. En nous voyant arriver à trois, les voitures prenaient peur et ne s'arrêtaient pas. Mais si elles s'arrêtaient, on avait la possibilité de négocier. Et à ce moment-là, tout se joue dans les dix premières secondes. Si on arrive à se faire comprendre dès le premier échange, c'est gagné, sinon c'est trop tard. Nous, nous avions quelques notions d'anglais donc c'était toujours difficile de négocier. Mais Alex et Grégory étaient super à l'aise donc ils arrivaient à convaincre les chauffeurs rapidement.

Loulou : Grégory était plus performant qu'Alex. Peut-être dans la façon de convaincre les gens. Avec sa hargne, il essayait d'avancer à tout prix. C'était un battant ! Alex était plus un marrant, il pouvait faire des blagues ou faire le clown. Ca faisait toujours rire les gens, mais ça ne débouchait pas forcément sur un départ.
Mais que ce soit Alex ou Grégory, le passager mystère a toujours tout mis en œuvre pour nous faire avancer. Donc ce n'est pas de leur faute si nous sommes arrivés derniers les deux fois. On ne leur en veut pas !

• Morta, lors de votre première participation à Pékin Express, on vous a vu épuisé physiquement. Comment avez-vous trouvé le rythme cette saison ?

Morta : C'était différent. Quand j'ai participé à Pékin Express la première fois, je partais dans l'inconnu. J'avais déjà regardé l'émission à la télévision, mais je ne me rendais pas compte de la difficulté des épreuves. Tout paraît plus facile à la télévision ! On ne voit pas que les épreuves durent trois jours, que le sac à dos pèse lourd et que tout est très intense ! Donc en 2008, j'ai été surpris ! Je m'énervais parce que je n'imaginais pas l'aventure comme ça. Alors que cette année, j'avais déjà vécu Pékin Express, donc je connaissais le système et je m'y étais préparé mentalement. En étant conscient de ce qui m'attendait, je me suis mis en condition, donc je n'avais aucune raison de m'énerver. J'ai mieux vécu la saison 8 que la saison 3.

• Loulou, avez-vous ressenti plus de difficultés dans la compétition cette année par rapport à « la route des Incas » ?

Loulou : On n'a pas eu l'occasion de se confronter à beaucoup d'épreuves physiques, si ce n'est le trek. Cette saison, on a parcouru moins de kilomètres et on est resté moins longtemps sur la route ! Donc on n'a pas eu le temps de trop souffrir ! Je dirais que cette année était moins physique qu'en 2008 pour nous.

• Qu'est-ce qui a été le plus difficile dans l'aventure « Pékin Express, le passager mystère » ?

Loulou : Le froid ! Trouver un hébergement dans un grand froid, la nuit, avec des courants d'air, c'était très difficile. On a beaucoup souffert.

Morta : Oui, on a tous été surpris par ce froid ! C'était une horreur ! Le stop aussi était très difficile. On était motivés mais les gens ne voulaient pas prendre deux ou trois hommes dans leur voiture. Les Coréens ont peur de l'inconnu.
Et j'ai détesté le poulpe aussi ! Je ne remangerai jamais de poulpe cru !

• Quel est votre meilleur souvenir de l'aventure « Pékin Express, le passager mystère » ?

Morta : Tout ! J'ai très peu de mauvais souvenirs, je ne retiens que le bon ! Pékin Express est une aventure que je conseille à tout le monde. C'est génial à vivre. Quand j'en parle aux gens dans mon entourage, je me rends compte que j'ai une chance inouïe, surtout d'y avoir participé deux fois. C'est une belle aventure humaine où l'on se bat pour nous même, pour dépasser nos propres limites.

Loulou : Pour moi, c'est la découverte de la Corée du Sud. Je ne connaissais pas le pays sous cet angle. Lorsqu'on me parlait de Corée, je pensais de suite à la Corée du Nord. Mais j'ai découvert le pays autrement. Je ne pensais pas que les Coréens avaient ce niveau de vie, ce standing. J'y retournerais bien en voyage !

• Avez-vous une anecdote à nous raconter ?

Loulou : On s'est beaucoup amusés dans les voitures en écoutant du « Dave » avec Alex Goude. Morta est un grand fan de Dave !

Morta : Oui ! Le truc de dingue ! J'adore Dave, et j'avais justement son CD avec moi. En 2008, on a remarqué que certains candidats apportaient de la musique. C'est génial pour le stop ! Comme on n'arrive pas forcément à communiquer, on partage notre musique. C'est un langage universel, ça détend et ça apporte un peu de gaité. Cette année, j'avais décidé d'embarquer le CD de Dave. Et, ironie du sort, notre passager mystère était Alex Goude, animateur de « La France a un incroyable talent » avec Dave comme membre du jury ! On a bien rigolé !

• C'est étonnant de participer à Pékin Express avec son beau-père/gendre, comment est née cette idée ?

Loulou : On suivait déjà l'émission tous les deux mais sans s'en parler l'un l'autre. Un jour, ma fille m'a demandé si je regardais Pékin Express. Je lui ai dit « oui », que j'aimais bien car ça nous faisait découvrir du pays. Et j'apprécie la compétition et le côté sportif de l'aventure. Au cours de la conversation, elle m'a dit que Morta aimerait participer, mais il n'avait pas de partenaire. Voilà comment ça s'est décidé !

• D'après-vous, quels étaient les points forts et les points faibles de votre équipe ?

Loulou : Je dirais que nos points forts étaient notre entente ainsi que notre condition physique vis-à-vis des autres équipes.

Morta : Nos points faibles étaient l'anglais et le stop ! En Corée, tout le monde parle anglais, donc avec notre niveau de langue, c'était compliqué de négocier des voitures ou de trouver un logement. C'est pour cela qu'on a préféré miser sur les parcours sportifs. Rien qu'au trek, on a doublé quatre équipes !

• Qu'est-ce que l'aventure vous a apporté dans votre relation gendre/Beau-père ?

Loulou : Pékin Express nous a permis de se découvrir l'un l'autre. J'avais une vision particulière sur Morta, mais l'aventure m'a permis d'en savoir un peu plus sur son caractère, son comportement, son mental ou son physique.

Morta : Grâce à Pékin Express, je me suis vraiment rapproché de mon beau-père. Et je remercie beaucoup l'émission pour ça ! Sans Pékin Express, jamais je n'aurais fait des treks avec Loulou ou partagé autant de bons moments. Avant, on ne parlait pas souvent, on n'avait pas beaucoup de chose en commun. Au début, en arrivant dans la famille, j'étais un peu réservé, je ne savais pas comment m'intégrer. Comme je suis une « pièce rapportée », c'est toujours compliqué de se faire accepter. Maintenant, lorsqu'on se voit, j'ai un peu plus d'assurance. On parle de Pékin Express, on se remémore des événements. On a partagé des moments forts ! Aujourd'hui, je peux facilement parler avec Loulou, on fait même des courses à pieds ensemble, on s'appelle tous les trois jours et on essaye de se voir plus souvent. Pékin Express a créé des liens entre nous, ça m'a beaucoup apporté dans notre relation.

• Quels étaient vos relations avec les autres candidats ?

Loulou : Nous étions regroupés seulement au cours des épreuves, donc nous n'avons pas eu l'occasion de les voir souvent. Nous avions de très bonne relation avec nos confrères de « Pékin Express, la route des Incas » : Gérard, Cédric ou encore Joël. Mais également avec Jean-Pierre et François. J'ai beaucoup apprécié Ludovic, Samuel, Damien et Noëlla.
Mais même si on passait de bons moments ensemble, on sentait derrière qu'il y avait de la compétition. S'ils pouvaient nous jeter des bâtons dans les roues, ils le faisaient. C'est ce qui s'est passé avec le drapeau noir alors qu'on était déjà en difficulté, ou encore avec Marcelle et Nicole qui nous ont donné une pénalité lors de la dernière épreuve. Mais c'est le jeu !

Morta : Tous les candidats étaient assez sympas, mais c'est vrai que de nous redonner un handicap alors qu'on était déjà à la traine et avec le passager mystère, ce n'est pas cool. Sur le coup, on était un peu dégoutés mais c'est le jeu. On oublie vite après !

• Pourquoi avez-vous choisi d'attribuer le passager mystère à Marcelle et Nicole?

Loulou : Ce sont des filles qui avançaient bien, mais quand il fallait sanctionner elles n'hésitaient pas. Donc nous n'avons pas hésité non plus ! En plus, elles venaient de remporter l'étape.

Morta : On a du faire un choix rapidement, mais ce n'était pas du tout de la vengeance. Parmi les sept équipes restantes, nous avons choisi celle qui nous a donné la dernière pénalité. Mais de toute façon, comme je leur ai expliqué, le passager mystère n'est pas forcément un handicap !

• Regrettez-vous d'être revenu dans l'aventure Pékin Express ?

Loulou : Lorsqu'on nous a proposé de revenir pour cette édition de Pékin Express, on a dit « oui » tout de suite. Je suis plutôt satisfait d'être revenu, même si je suis déçu d'être parti après le premier pays.

Morta : Pas du tout ! Je ne regrette rien. J'ai monté le Mont Taebaek en 4h tout de même ! J'ai rencontré des gens formidables, qui nous ont beaucoup donné. Il n'y a rien à regretter, tout était magnifique. Je me suis éclaté et même s'il y avait des coups durs, nous n'avons jamais baissé les bras. Mon seul regret est de ne pas être allé plus loin !

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