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Grèce/Islande : la dette et ses remèdes

Publié le 11 mai 2012 par Marine8888

 Eternel Zorba et sa folie qui nous sauve

Premier anniversaire des "Indignés".... L'indignation gagne du terrain, la colère sociale enfle et pendant ce temps....

Pauvre Grèce, pauvres Grecs qui n'en peuvent plus des mesures d'austérité imposées et vont jusqu'à se tourner vers les partis extrêmes pour les sortir de cette situation intenable. Pourvu qu'ils n'aillent pas remettre les colonels au pouvoir !  Alors que les dirigeants européens testent leurs recettes pour sortir du marasme, les populations se rebellent marquant une rupture de plus en plus nette avec ceux qui les gouvernent.

Jason Manolopoulos dénonce l'hypocrisie de l'Europe dans un ouvrage "La dette odieuse". "Pendant dix ans les dirigeants de l'Union européenne et la communauté des investisseurs ont collectivement prétendu que l'économie grecque était comparable à celle de l'Allemagne. ». Profitant de cette réputation usurpée, Athènes a emprunté 500 milliards de dollars aurpès de financiers peu regardants. L'auteur ne mâche pas ses mots contre l'Union européenne mais ils s'en prend aussi aux banques françaises et allemandes pour leur rôle dans la part odieuse de la dette grecque celle "qui sert à financer des actions qui ne bénéficient pas aux citoyens".Jason Manolopoulos suggère d'identifier les responsabilités et de faire juger leurs auteurs par un tribunal international. Et ce serait la moindre des choses, de les juger !

Plus au Nord, en Islande, le pays en faillite en 2008 affiche une insolente croissance. L'Islande a nationalisé les banques privées, emprisoné les banquiers responsables de la crise et laissé s'effondrer certaines banques privées. La Constitution a été réformée, au référendum sur le paiement ou non de la dette contractée par les banques privées au Royaume-Uni et dans les Pays-Bas : 90% des Islandais ont voté non. Le modèle est-il exportable et généralisable ? Il semble que non, tant les intérêts économiques sont intriqués au niveau européen et mondial qu'à le suivre, il y aurait péril pouvant aller jusqu'à entrainer (dit-on) une catastophe en chaîne à côté duquel le krach de 1929 serait une petite plaisanterie.

Pourtant est-il inenvisageable d'identifier et de juger les responsables de ses crimes financiers ? Qui aura cette audace ? L'Europe en sortira-t-elle grandi ? Pour l'heure, quelques populations désorientées se tournent vers de dangereux mouvements et il y a grand risque en la demeure....

Les temps manquent de légèreté ... alors dansons, dansons maintenant !


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