Leïla Bouchkara, Directeur du service Recouvrement et Crédit Contentieux de GE Capital Cofacrédit, partage son expertise sur l’export en Tunisie.
Les changements politiques vécus par la Tunisie à l’hiver 2010-2011 ont longtemps fait peser le doute sur l’économie du pays et n’offrent toujours pas de réelle stabilité politique.
Néanmoins, le gouvernement tunisien a approuvé à l’Assemblée nationale constituante (ANC) le 31 mars 2012, son programme économique et social, s’appuyant sur une prévision de croissance de 3,5% du PIB Tunisien en 2012. Les promesses de partenaires financiers (Banque Mondiale, Banque Africaine, Banque européenne d’investissement et fond Arabe pour le développement économique et social) obtenues lors du G8 en mai 2011 ont également permis de maintenir la stabilité financière du pays (croissance nulle en 2011). D’autres facteurs positifs permettent de rester optimistes avec un secteur agricole dynamique et la demande intérieure qui se maintient à 11% du PIB.
Les experts de GE Capital Cofacrédit constatent que la situation politique du pays n’a pas pesé sur les transactions commerciales, qui se sont poursuivies. Cette tendance se traduit par des délais de paiement stables, qui tendent même à diminuer entre décembre 2010 (110 jours) et décembre 2011 (103 jours). Sur le mois de mars 2012, les experts de GE Capital Cofacrédit constatent une moyenne de 102 jours de délais.
L’attitude des importateurs tunisiens est sérieuse et professionnelle. Le taux de recouvrabilité des créances est important et avoisine celui des pays européens. Les retards de règlement observés au sein de GE Capital Cofacrédit sont inférieurs à 30 jours (contre 22 jours* en Espagne, 19* au Royaume-Uni et 12* en France).
Retrouvez le baromètre Cofacrédit pour la zone Euro – Afrique du Nord : http://www.gecapital.fr/fr/nos_metiers/affacturage/solutions/barometre.html
* Source Altares.fr : http://www.altares.fr/index.php/actualites/espace-presse/communiques-de-presse
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