Magazine Santé

Parkinson (maladie de)

Publié le 11 mai 2012 par Sophielaurerenee
Résultats sur l'efficacité de l'alimentation : http://www.seignalet.fr/ihm/tableau3.pdf


extrait de la revue de presse mediscoop santé du 11 mai 2012

« Le lien entre maladie de Parkinson et pesticides officiellement reconnu »
Le Monde, Le Parisien
C’est ce qu’indique Le Monde, qui annonce que « lundi est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre l’usage des pesticides et cette pathologie ».
Le journal parle d’un « pas de plus vers la reconnaissance des malades professionnelles des agriculteurs ».

extrait de la revue de presse mediscoop santé du 12 avril 2012

« Peut-on retarder la maladie de Parkinson ? »
Les Echos
C’est ce que se demande Catherine Ducruet dans Les Echos. La journaliste rappelle que « la maladie de Parkinson, dont la Journée mondiale se déroulait hier, touche en France environ 150.000 personnes, principalement les plus de 60 ans (1,5% d'entre eux). Et cette proportion augmente très fortement avec l'âge, ce qui signifie qu'avec le vieillissement de la population, le poids global de la maladie devrait s'accroître de 50% à 100% d'ici à 2025 ».
« Les pouvoirs publics français semblent avoir pris conscience de l'enjeu : au mois de mars, ils ont annoncé la mise en œuvre d'un plan national d'actions Parkinson d'une durée de 3 ans », indique la journaliste.
Catherine Ducruet revient sur l’élaboration des traitements : « Pour soulager les patients, on a d'abord tenté de pallier le déficit en dopamine. […] D'autres produits ralentissent la destruction naturelle de la dopamine ». Christine Tranchant, neurologue au CHU de Strasbourg, précise toutefois que « si leurs effets sont très positifs sur les symptômes, leur efficacité s'épuise cependant avec le temps, et surtout ils n'empêchent pas la maladie de suivre son cours ».
La journaliste évoque la stimulation cérébrale : « C'est une pratique bien rodée, réalisée en France dans 26 centres spécialisés, mais qui ne concerne que de 10 à 15% des patients. Ceux-ci doivent avoir d'abord répondu favorablement aux traitements médicamenteux, avoir moins de 70 ans et ne souffrir d'aucun trouble psychique ».
Philippe Rémy, neurologue à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, note que « c'est malgré tout une technique lourde. En outre, pas plus que les médicaments, elle n'empêche l'évolution de la maladie. Et elle n'agit pas non plus sur tous les symptômes, notamment les troubles de la marche ».
Catherine Ducruet indique donc que « si des améliorations sont encore possibles, […] soigner la maladie, c'est-à-dire ralentir ou suspendre son évolution, voire éviter qu'elle ne débute, suppose d'aller plus loin. […] Et pour cela, revenir à la recherche la plus fondamentale pour essayer de comprendre la cascade de défaillances qui conduit à la maladie, et identifier des points d'inflexion sur lesquels on pourrait agir ».
La journaliste explique que « différentes pistes sont suivies » : « En premier lieu, on recherche les causes : pourquoi les neurones se mettent-ils à dégénérer à un moment donné ? Un certain nombre de gènes ou de mutations ont été mis en cause au cours de la dernière décennie, notamment par l'équipe d'Alexis Brice à la Pitié-Salpêtrière, mais ils ne concernent qu'une petite fraction des patients ».
Catherine Ducruet note que « si la connaissance de ces gènes n'est pas directement exploitable dans un but thérapeutique, le profil génétique des patients peut en revanche guider le choix des traitements.
Quant aux facteurs environnementaux, il est maintenant reconnu que l'exposition aux pesticides est un facteur de risque. Des mesures préventives peuvent ici être prises, en particulier par les agriculteurs ».
« Autre piste actuellement travaillée, notamment par l'équipe d'Etienne Hirsch à l'Institut du cerveau et de la moelle : l'inflammation. Cause ou conséquence des mécanismes de dégénérescence des neurones, elle les accompagne en tout cas, et agir sur elle pourrait ralentir le processus », poursuit la journaliste.


extrait de la revue de presse mediscoop santé

« Deux pesticides augmentent le risque de Parkinson »
Le Figaro
Marc Mennessier note à son tour dans Le Figaro que « des chercheurs américains des Instituts nationaux de la santé viennent de publier une étude, dans Environmental Health Perspectives, montrant que les personnes exposées au cours de leur vie à la roténone ou au paraquat ont plus de risques que les autres de développer un jour la maladie de Parkinson ».
Le journaliste indique que « selon Freya Kamel, coauteur de la publication, «la roténone inhibe directement le fonctionnement des mitochondries». […] De son côté, le paraquat «accroît la production de certains dérivés d’oxygène qui peuvent avoir des effets néfastes sur les structures cellulaires» ».
Marc Mennessier explique ainsi que « les chercheurs des NIH ont examiné 110 personnes atteintes de Parkinson et un groupe témoin de 358 sujets indemnes. Tous avaient été sélectionnés parmi une cohorte de 90 000 professionnels (agriculteurs, jardiniers…) utilisateurs de produits phytosanitaires, ainsi que leurs conjoints, suivis dans le cadre de l’étude FME (Farming and Movement Evaluation). «La maladie de Parkinson est 2,5 fois plus fréquente chez les sujets ayant déclaré avoir utilisé de la roténone», écrivent les auteurs ».
Les chercheurs relèvent que la roténone « a été considérée comme un pesticide “bio” et a été couramment utilisée comme insecticide domestique, dans les jardins familiaux et l’agriculture, ainsi que pour tuer les poissons ». Marc Mennessier précise qu’« en Europe, elle a été retirée du marché en octobre 2008, mais les agriculteurs bénéficient jusqu’en avril 2011 d’une dérogation pour l’utiliser encore sur la vigne et certains arbres fruitiers ».
Le journaliste ajoute que « s’agissant du paraquat, [les chercheurs] estiment que cette substance «joue un rôle clé dans le déclenchement de la maladie» sans toutefois quantifier le facteur de risque, et alertent les autorités sanitaires sur le fait que cet herbicide, interdit en Europe depuis juillet 2007, reste l’un des plus utilisés dans le monde. Son emploi a toutefois toujours été strictement limité aux agriculteurs.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sophielaurerenee 919 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine