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Critique Ciné : Hick, sur la route du navet...

Publié le 13 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Hick // De Derick Martini. Avec Chloe Moretz et Blake Lively.


Un road movie ennuyeux et terriblement mal joué ? Vous avez trouver un film de choix. Derick Martini, jeune réalisateur adapté ici le scénario et livre d'Andrea Portes avec beaucoup de lourdeur. En effet, tout est à revoir dans ce film, et en premier lieu : Chloe Moretz. C'est le genre d'actrice tête à claque qui, tout le long du film va faire des choix débiles, se retrouver dans des situations rocambolesques et enfin être sauvée par un cinglé. J'avais pu découvrir cette jeune actrice notamment dans Dirty Sexy Money et elle était déjà insupportable à cette époque là. Evidemment qu'elle n'a pas changé. Chaque scène qu'elle joue parait être une vraie épreuve pour elle. Hick tente par moment de se sauver la poire par quelques scènes choquantes et troublantes (j'en ai deux en tête) mais il ne parvient jamais à atteindre ni les émotions, ni même la tension veineuse dont on devrait être victime. Le road movie c'est un genre qui en principe est bien écrit parce qu'il permet de voir de multiples paysages, mais quand voit Hick, on voit que cela peut aussi être le vide interstellaire.
Une jeune fille de 13 ans quitte son Nebraska natal pour un voyage vers Las Vegas, qui va lui apporter plus que ce qu'elle imaginait.
En effet, il y a un vrai gros souci dans le scénario de Hick c'est que l'histoire a bien du mal à prendre racine. La rencontre entre la jeune fille et ce jeune homme est bien trop peu passionnante. Incarné par Eddie Redmayne (Les Piliers de la Terre, My Week With Marilyn), Eddie Kreezer est un personnage ennuyeux qui ne va faire qu'enfoncer notre héroïne dans ses débilités les plus profondes. L'histoire tente de nous surprendre en mettant en danger le personnage sauf que cela ne fonctionne pas. Plus le film avance, plus on a cette impression que rien n'est à sa place et que rien ne fonctionne. Il faut dire que l'on est pas aidé par le cast du film. Outre Chloe Moretz, on a également Blake Lively qui joue toujours avec autant d'ennui et de médisance. Je ne comprend pas cette actrice mais je comprends comment elle l'est devenue en tout cas. Même si dans ce film elle ne fait pas aussi vulgo-chic que dans Gossip Girl, elle n'était pas vraiment au top niveau non plus.
Derick Martini tente de donner de l'envergure à son film en exploitant les belles couleurs de son décor mais il n'y a rien de bien exceptionnel. Ce road movie aurait pu être l'occasion de voir des paysages surprenants, et pas de banals champs d'herbe à vache. Hick est donc un bon petit navet comme on sait en faire aux Etats-Unis. Je ne comprend même pas comment Alec Baldwin (vous avez bien lu) a pu signer pour jouer dans un tel film. Le pauvre, je le plains. Enfin, encore heureux que son apparition ne dure pas longtemps. Il faut être crédule pour croire une seule seconde à l'histoire que l'on a sous les yeux. J'ai eu beau tenter d'apprécier, cela n'a pas fonctionné du tout. Ce film a plus l'envergure d'un fantasme de vieux pervers plutôt que d'une vraie histoire qui pose des questions sur l'âge et la maturité. Franchement, très grosse déception mais bon, je m'y attendais même avant de le débuter.
Note : 1/10. En bref, tout l'attrait d'un fantasme de pervers, Hick est un road movie ennuyeux et qui s'écarte bien trop rapidement d'une quelconque réflexion pour nous plonger dans une romance sans queue ni tête...


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