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La belle affaire bordelaise

Publié le 14 mai 2012 par Bordeaux7

La belle affaire bordelaiseHier soir, Bordeaux a obtenu le droit de jouer «sa» finale lors de l’ultime rencontre à Saint-Étienne. Les Girondins doivent cette belle opportunité, impensable il y a peu, tout d’abord à eux-mêmes, vainqueurs dans la douleur d’une solide équipe lorientaise.

Mais ils doivent aussi remercier leurs concurrents directs qui ont baissé le pied au plus mauvais moment. Les coéquipiers de Jaroslav Plasil ont ainsi bénéficié de la défaite rennaise à Paris (3-0) mais aussi, plus surprenant, de Saint-étienne qui s’est incliné à Nancy (3-2). Auteur de leur 5e victoire consécutive, les hommes de Francis Gillot auront finalement attendu l’avant-dernière journée de championnat pour se prévaloir d’un rang européen. Et auront aussi confirmé le vieil adage que tout vient à point -même avec un départ calamiteux- à qui sait attendre. Mais que ce fut difficile...
Gouffran libère Bordeaux
Car rien ne fut aisé pour le dernier match de la saison des Bordelais au stade Chaban-Delmas. Face à une équipe lorientaise mal en point au classement, les Girondins ont longtemps broyé du noir face à une équipe qui aurait mérité au minimum le point du match nul. Tout juste Nicolas Maurice-Belay alerta en début de rencontre Jérémie Janot d’un tir rasant depuis l’extérieur de la surface de réparation (23e). Les hommes de Christian Gourcuff, dont on suppose que sa causerie d’avant-match fut essentiellement basée sur une défense hermétique et des contre-attaques épidermiques, ne s’en laissèrent pas compter : à la sortie d’un superbe travail de Mareque, Joël Campbell, dans la surface, tirait au but mais son ballon s’envolait (28e).

Dominateurs dans la possession du ballon, les Bordelais éprouvaient de grosses difficultés à conclure leurs actions. Sur un corner tiré par Ludovic Obraniak, Jaroslav Plasil n’était pas loin de tromper Jérémie Janot (54e). Dans une fin de rencontre où les occasions se succédaient d’un but à l’autre, Yoan Gouffran aurait pu ouvrir le score de la tête si Jérémy Jeannot n’avait boxé des poings le tir de l’ancien Caennais (66e). Réduit à 10 après l’expulsion de Carlos Henrique (85e), Bordeaux ne se résignait pas malgré l’omniprésence des Lorientais. Cette persévérance était récompensée dans les arrêts de jeu lorsque Henri Saivet était heurté par le gardien visiteur. Yoan Gouffran ne se fit pas prier pour tirer le pénalty et offrir 3 points cruciaux dans cette quête effrénée à l’Europa League. • NB


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