Critiques Séries : The Killing US. Saison 2. Episode 8. Off the Reservation

The Killing US // Saison 1. Episode 8. Off the Reservation.

Je trouve que cette saison prend de plus en plus aux tripes. Les intrigues, peu importe si elles sont là pour faire du remplissage ou non, elles sont cohérentes et nous plonge toujours un peu plus dans la brutalité de Seattle et de cette conspiration contre Rosie Larsen. A la fin de l'épisode précédent, on laissait Holder entre la vie et à la mort, battu par Natalie et ses hommes. Linden va alors tenter désespérément de le retrouver. Elle n'a pourtant pas le droit d'aller dans la réserve sans autorisation, car ce n'est point dans sa juridiction tant que l'affaire n'est pas fédérale. J'ai adoré la première partie de l'épisode avec les recherches pour Holder. D'un côté cela aurait été vraiment intéressant de le tuer, de l'autre j'ai trouvé un peu trop rapide sa convalescence. En effet, au début de la journée il est à moitié tout casser, et il retrouve à la fin de l'épisode Linden comme si de rien était. Un peu étrange tout de même. Mais bon, je vais passer sur cette facilité qui permet de retrouver notre duo de choc.
J'adore cette équipe. Elle a mis du temps dans la première saison à se mettre en place mais maintenant elle a trouvé son rythme. Je ne peux que saluer les scénaristes pour ça, ils ont réussi à créer divers liens entre les deux personnages que je trouve bien construits. C'est pourquoi la première partie de l'épisode est cruciale et palpitante. Franchement, The Killing US a tout tuée sur son passage avec ses 15 premières minutes. Dans la pénombre, on ne sait pas tellement où l'on va. Et le paysage boueux, brumeux et sale, tout ça contribue encore une fois à créer ce climat peu rassurant qui pourrait ressembler au pire film d'horreur. Autre moment fort de l'épisode, c'est Linden qui tient tête à son boss, le lieutenant Carlson. Franchement, Mark Moses devait faire dans son pantalon et j'ai adoré. Le seul souci dans l'affaire avec les amérindiens c'est que le Maire de Seattle prévoit de faire des quelques arrangements avec eux.

Je pense qu'il y a encore des liens avec l'affaire des morts retrouvés sur le site de construction la saison dernière. Mais pas forcément avec Rosie. On pourrait bien résoudre deux affaires en une seule cette année. Qui sait, ce pourrait être fun en tout cas. Maintenant que Linden est démise de ses fonctions, je ne sais pas trop quoi en attendre. En effet, elle va forcément continuer de mener son enquête toute seule avec Holder pour l'aider. Cela va lui donner plus de liberté et la mettre plus en danger. Potentiellement, j'espère que The Killing US utilisera à fond toutes ses ressources pour nous sortir une fin de saison éblouissante. Cela ne peut pas se finir bien de toute façon, ce n'est pas la série au happy end. On va également apprendre que Rosie n'était pas une prostituée, ce qui change encore une fois tout le propos de la première saison. C'est doublement excitant non ? Elle était une serveuse du casino payée au black tout simplement.
La nuit du meurtre, elle était bien présente au casino alors qu'elle ne devait pas travailler, encore une fois, curieux toute cette histoire. Pour ce qui est du fils de Linden, le départ de celui ci pour retrouver son père à la fin de l'épisode était déchirant mais je pense que c'est une issue logique pour les deux personnages. On en avait fini avec le fils de Linden et elle aussi de son côté. Il n'était qu'un boulet dans la dernière ligne droite. Enfin, Richmond refuse d'expliquer où il était la nuit du meurtre de Rosie, ce qui ne permet pas vraiment de le discréditer aux yeux de la population. Par ailleurs, il va confronter Adams pour les photos truquées et là, c'est devenu captivant. Holder va encore avoir des ennuis je pense. Bref, au final, un très bon épisode de The Killing US. A mon sens le meilleur de la saison pour le moment. Très très bonne surprise.
Note : 8.5/10. En bref, un solide épisode avec une première partie haletante, un coeur qui nous en apprend un peu plus sur la mort de Rosie, et une fin qui relance les dés.