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Ménopause et andropause : même combat !

Publié le 16 mai 2012 par Guy Deridet

J'ai reçu d'un lecteur le diaporama qui suit. Je ne suis pas du tout d'accord avec les sous-entendus de ce document, mais il peut néanmoins constituer un base de discussions.


Ménopause et andropause : même combat ! Cliquez ici pour accéder au diaporama sur Google Drive
Ménopause et andropause : même combat ! Je voudrais juste dire à celui, ou plutôt celle qui a pondu cette horreur ("Qui a dit que la justice n'existait pas pour les femmes" n'est certainement pas une réflexion d’homme) qu’elle vienne faire un tour à Ko Samui. Elle y trouvera des sexagénaires, septuagénaires, et autre octogénaires dont la libido est toujours exubérante, et parfois surprenante...

Micro-climat ?

Que nenni.
En Europe, après 50 ans, la libido d'un homme ne peut plus s'exprimer, à moins d'être très riche. Donc, elle disparaît petit à petit. En effet, si la fonction crée l'organe, l'absence de fonction détruit l'organe.

A Samui, et dans plein d'autres endroits du monde, un homme de plus de cinquante ans n'a aucun problème pour assouvir, à peu de frais, sa libido. Ce qui fait que la libido et l'organe se portent comme des charmes, même à un âge très avancé. Et que l'andropause n'existe pas. Ou seulement chez ceux qui ont décidé de mettre un terme à leur sexualité. Espèce très rare à Samui.

J'en déduis que l'andropause est un invention des pays développés, où passé un certain âge les mâles doivent renoncer à leur sexualité. Bien sûr, il leur reste leurs épouses, s'ils sont toujours mariés, mais l'habitude et la libido font rarement bon ménage.

Par ailleurs, si la ménopause peut constituer un vrai problème chez la femme, physiologique et psychologique, il est évident que certaines femmes la vivent beaucoup mieux que d'autres. Le fait de ne plus pouvoir procréer n’entraîne pas fatalement le fait de ne plus avoir de vie sexuelle. Bien au contraire, ça peut constituer une vraie libération. A condition que la tête et le corps suivent.

En fait, on touche encore une fois au problème de la vieillesse : soit on accepte la décrépitude, on ne fait rien pour atténuer des ans l'irréparable outrage, on devient rapidement vieux et on attend la fin (quand on ne la provoque pas, beaucoup de gens se laissent mourir) soit on refuse le vieillissement, et on fait ce qu'il faut pour retarder le plus possible l'échéance. Etant moi même un sexagénaire avancé je constate tous les jours autour de moi que les femmes s’accommodent beaucoup plus souvent et rapidement de la vieillesse que les hommes. C'est sans doute la raison pour laquelle elles vivent plus longtemps que les hommes. Mais leur sort est il plus enviable ?

Bien sûr, c'est un combat perdu d'avance puisqu'on finit toujours par mourir, mais ça permet de gagner quelques belles années et surtout de ne pas devenir vieux dans sa tête. Car ça, c'est le commencement de la fin et le plus sûr moyen d'abréger son existence.

Il parait que nous sommes programmés pour vivre 120 ans. Evidemment la pollution, la malbouffe, et le stress qui accompagnent le libéralisme avancé, font que rares sont les personnes qui atteignent cet âge.

Je suis persuadé que dans un environnement sain, avec une vie saine, peu d’excès, de l'exercice physique aussi bien que mental, et une libido épanouie, nous n'avons aucune raison de ne pas vivre très longtemps, et dans de bonnes conditions.

Depuis que je suis à la retraite, 5 ans déjà, je veille tous les jours à vieillir le moins possible, dans tous les domaines. Et ça marche ! Je n'ai jamais été en aussi bonne santé que maintenant (il y a 15 ans j'étais gros et moche) Ma libido n'a jamais été aussi épanouie. Et je n'ai jamais été aussi "zen" de ma vie.

Je n'ai pas de mérites. Je suis à la retraite, en excellente santé et célibataire. Donc, sans aucune contrainte, ni obligations, ni stress. Dans une île paradisiaque, qui plus est, où les filles sont jolies et pas farouches. Il fait beau la plupart du temps, et je peux faire du sport tous les jours. Je souligne à l'attention de ceux qui me penseraient privilégié que dans ce paradis la vie est trois fois moins chère et cent fois plus agréable qu'en France. S'expatrier dans un tel endroit n'est donc pas une question d'argent, mais un choix de vie, qui, en ce qui me concerne, me réussit pleinement.

Néanmoins, vivre seul, et heureux, demande un apprentissage et une discipline qui rebutent beaucoup d'hommes. A mon avis 95% ! Vous avez de la chance, mesdames. Au demeurant je vous soupçonne, un peu, de ne pas faire tout ce qu'il faudrait, tout au long de la vie de l'homme, qu'il soit votre enfant ou votre mari, pour qu'il devienne véritablement autonome. C'est à dire capable de se passer de vous, sans s'en porter plus mal. Mais ceci est un autre débat, dans lequel je ne me lancerai pas aujourd'hui. Je suis de trop bonne humeur.

Donc, le bonheur n'est pas une fatalité et encore moins un dû, c'est une conquête de tous les instants.

Bien sûr, je peux tomber malade et mourir demain. Mais au moins, je serais arrivé au bout de mon existence dans les meilleures conditions possibles, et j'aurais profité de la vie au maximum.

Pour conclure, le diaporama que vous venez de voir ne s'appliquera à vous, homme ou femme, que si vous le voulez bien.



Ménopause et andropause : même combat ! Un article sur ce sujet du site notretemps.com


Andropause : êtes-vous concerné ?
Par Aude Allaire le 12/07/10

Un quart des hommes connaissent un déficit d'hormones sexuelles après 50 ans, avec des symptômes variés : diminution du désir, fatigue, bouffées de chaleur, dépression…

• Moins d'hormones sexuelles

Nom de code : Dala pour déficit androgénique lié à l'âge. Comme chez les femmes, les hommes connaissent une diminution de leur production d'hormones sexuelles avec l'âge.

Mais cette baisse du taux de testostérone donne plus rarement que chez la femme des symptômes gênants. Si la ménopause touche toutes les femmes, la chute hormonale est assez brutale et se traduit par l'arrêt de la fertilité, chez l'homme le taux de testostérone diminue lentement et " silencieusement " dès la trentaine, même s'ils restent capables de procréer jusqu'à un âge avancé. De plus, tous les hommes ne présentent pas forcément de symptômes liés à la baisse du taux d'hormones sexuelles.

Environ 25% d'entre eux voient leur qualité de vie altérée à la cinquantaine.

Source :

N.B

La diminution de la testostérone concerne un quart des quinquagénaire. Il en reste 3/4 bons pour le service !

Le seul problème dans les contrées dites civilisées, et il est de taille, est : pour quoi faire ?


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