The Borgias // Saison 2. Episode 6. Day of Ashes.
L'épisode précédent changeait les enjeux de la saison encore une fois et nous envoyait vers quelque chose de très sympathique. Alexander est convaincu que si la foudre à frapper à cet endroit
dans l'épisode précédent, c'est uniquement parce que Dieu désapprouve sa manière de gérer le Vatican. J'aime beaucoup toutes les scènes d'Alexander dans l'épisode. Elles sont terriblement
efficaces mais aussi assez funs. Notamment avec son fils. Ce dernier va se confesser à son père : il pourrait avoir mis en danger toute le Vatican avec ses actes dans l'épisode précédent. En
effet, il a commis un meurtre. Il tente de s'en repentir. En tout cas, c'est assez bien fichu et surtout l'épisode nous offre d'excellentes discussions père /fils. C'est parmi les meilleurs
moments de la série que j'ai pu voir. Franchement super bien écrit, et les deux acteurs sont au sommet de leur forme. Il faut dire que François Arnaud est un bon et qu'il incarne Cesare avec
beaucoup de vigueur et toujours avec justesse.
Si The Borgias est aussi bonne par moment c'est uniquement grâce à son talent à lui, et au charisme du personnage par la même occasion. Pendant ce temps, le Pape Alexander tente de faire le bien.
J'aime bien ce revirement de situation car il met à l'épreuve la foi de Rodrigo. C'est avant tout un Borgia certes, qui aime les femmes, la corruption, et le pouvoir. Cependant, il faut bien
avouer qu'il se remet assez bien en question dans cet épisode. Je m'y attendais quand on voit la scène finale de l'épisode précédent, mais pas de cette façon. J'ai trouvé le traitement original
et le virage pris par les scénaristes intéressant. J'espère juste que la suite ne changera pas. Alexander ne peut plus redevenir Rodrigo Borgia de toute façon. Il est maintenant Pape et doit
faire avec. Et je trouve même que cela n'a été que bénéfique pour lui. Alexander malgré ses mauvais choix du début commence maintenant à faire évoluer son histoire d'une façon plus sainte et
sereine.

Note : 7/10. En bref, The Borgias trouve toujours le moyen de se remettre en cause. J'aime bien cette idée.