Pas le temps de décompresser après cette longue campagne présidentielle, place aux élections législatives qui doivent permettre au nouveau président d’obtenir la majorité indispensable à la mise en place de ses réformes. Les candidats avaient jusqu’à 18 h hier pour déposer leur candidature. Ils seront 27 en Haute-Vienne à se présenter devant les électeurs les 10 et 17 juin prochains.
1ère circonscription : Alain Rodet, l’indétrônable
Depuis 1981, Alain
Rodet règne sans partage malgré les tempêtes qui secouent la gauche lors des précédentes législatives, notamment 1993 et la débâcle. Face à lui 9 autres candidats dont une parfaite inconnue représentante de l’UMP, Madame
Prévot-Sola, épouse du candidat
UMP aux
cantonales au Palais l’an dernier. Madame Gentil, candidate en 1997 et Madame Viroulaud, initialement candidate ont préféré jeter l’éponge. Autres candidats davantage connus sur la circonscription : Didier
Tescher pour EELV – Nadine
Rivet pour le Modem ou Un Centre pour la France – Philippe
Pauliat Defaye pour le Nouveau Centre – Claude
Toulet (ancienne conseillère municipale de Limoges) pour le Front de Gauche, Elisabeth
Faucon pour LO ou Jean-Louis
Ranc pour les écologistes indépendants. Le FN sera représenté par Nicole
Serre et le Parti chrétien démocrate par Marie-Bénédicte
Foucaud.
2ème circonscription : Daniel Boisserie, dans un fauteuil
En l’absence de l’ADS Pierre Allard, Daniel
Boisserie ne devrait pas rencontrer de difficultés à conserver son siège même si le redécoupage électoral lui vaut d’intégrer dans sa circonscription le canton de Limoges Emailleurs, bastion de droite, dont on a bien vu lors des présidentielles que la gauche y est arrivé en tête ! 7 candidats s’opposeront à lui dont Frédérick
Peyronnet secrétaire départemental de l’UMP – Marie
Labat pour EELV – Marie-Jo
Dumasdelage pour le Front de gauche – Yannick
Vidaud pour le FN – Christophe
Lechevallier pour le Modem- Claudine
Roussie pour LO et Patrick
Vinour pour Debout la République.
3ème circonscription : qui pour succéder à Marie-Françoise Pérol-Dumont ?
C’est la grande inconnue de ce scrutin. En l’absence de la députée sortante, Marie-Françoise Pérol-Dumont, qui n’a pas souhaitée se représenter, la bataille s’annonce serrée avec la dissidente socialiste Monique
Boulestin (Majorité présidentielle) qui vient troubler le jeu entre la candidate socialiste Catherine
Beaubatie et le radical Jean-Marc
Gabouty contre qui l’UMP n’a pas souhaité présenter de candidat. Et elle ne sera pas seule puisqu’il faudra aussi compter sur deux poids lourds locaux : Daniel
Clérembaux pour le Front de gauche et l’inattendue Ghislaine
Jeannot-Pagès pour EELV (Hayat Lotfi était annoncée initialement) sans oublier la candidate FN Catherine
Laporte. Autres candidats présents : Daniel
Mournetas pour LO – Constance
Foucault pour PCD et Philippe
Hervé pour EI.
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