Les maisons ouvrières.

L'investissement, fin 19ème s, procède d'une logique de rente. De ce fait, l'urbanisation qui en résulte paraît anarchique. Et pourtant, elle obéit à un ordre, celui de l'usine.
Le logement de la main d’œuvre à proximité immédiate de l'usine a plusieurs avantages: contrôle plus strict, temps de transport supprimé, arrivée moins dépendante de facteurs aléatoires (intempéries) ou réguliers (travaux des champs).
De plus, l'embauche de toute la famille de l'ouvrier est facilitée.
Les petites maisons ouvrières se rassemblent autour de l'usine. La ville vit au rythme des sirènes et la fumée des cheminées découpant les perspectives.
L'urbanisation dit aussi l'évolution des rapports sociaux, particulièrement des relations entre les patrons et leurs ouvriers. Au départ, le patron vit dans l'usine ou à proximité immédiate. Marche de l'usine et vie personnelle sont confondues de même que vie du quartier et vie de l'entreprise.
Ce n'est qu'au 20ème s. que se construisent les quartiers bourgeois dans les secteurs verts de la proche périphérie.
D'après Textile du Nord-Paul Blanquart..
Les maisons ouvrières, solidement bâties, bien entretenues sont encore prisées actuellement dans les agences immobilières.