Montpellier sacré champion de France…
Hier, le club Héraultais nous a servi une belle histoire à la française.
Cette victoire qui pourrait paraître anecdotique à certains est tout de même très symptomatique d’un sentiment français persistant : la victoire du petit poucet sur le grand puissant. Tout est « Dysnéisé » dans ce scénario.
À ma droite : un petit club, une « petite » ville du sud, un petit budget, des joueurs « anonymes » mais des valeurs nobles, un état d’esprit humain, solidaire, naïf et pleins d’espoir.
À ma gauche, Le grand club, La capitale, Les qataris et Leurs 104millions d’euros de transfert pour les stars : Menez, Pastore, Nene… Des valeurs individualistes et de performances affichées. (Appréciez à leurs justes valeurs les majuscules et les différences de déterminant : Le et un)
Giroud vs Ancelloti. Tout est dit.
Tout est caricatural dans cette histoire, et les médias s’y sont donnés à cœur joie. Ont-ils simplement renforcé ou ont-ils créé de toute pièce ce sentiment, c’est au choix. Mais il semble que cet avis se retrouve assez largement comme tel dans de nombreuses conversations.
La valeur de David contre Goliath est toujours bien vivace dans l’hexagone. Les valeurs, l’état d’esprit, l’humilité, la jeunesse, la naïveté sont primordiales pour séduire, conquérir le public (majoritairement provincial, il faut le reconnaitre) à sa “cause”.
Peut-être pourrait-on même y déceler un léger relent du complexe d’infériorité entre province et capitale… J’ai dis peut-être.
Chacun se fera son avis.
Bravo à Montpellier pour ce beau titre.