Un ex-ministre, Claude Guéant, déclare avoir vu des sorcières. Il affirme même que François Hollande, en personne,
tenterait de les chasser ? C’est donc qu’elles existent ? Pauvre Claude, cela semble si dur de descendre de charge, la vision du réel est à ce point endommagée… C’est le vendeur de poudre magique
qui va être content.
D’après une source proche du dossier, ces sorcières auraient été aperçues au sein de la police nationale et du renseignement intérieur. Il s’agirait respectivement de Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini. En fait, il l’avoue, en partant du ministère de
l’intérieur, Claude Guéant avait laissé volontairement des sorcières dans les placards. Ces « sorcières » comme Claude les appellent, seraient aujourd’hui menacées par le nouveau Président. Une
sorte de maléfice à destination de son successeur. Des grigris à l’arsenic politique, camouflet comme l’étaient les sachets de lavande de nos grands-mères cachés entre les draps. Comme quoi, il
n’y a pas d’âge pour y croire.
C’est ainsi que Claude Guéant crie, car crier à le pouvoir d’effrayer les esprits malins, que le nouveau
président a commencé la « chasse aux sorcières », comme si ces dernières devaient brutalement être protégées. Mais si « sorcières » il y a, le Président a raison de protéger l’Etat. Il est normal
de les chasser. Il est hors de questions de laisser des vieilleries dans les placards. Surtout si Claude Guéant y croit et en a peur, allons jusqu’à les brûler s’il le faut !
Alors pourquoi un tel effroi de la part de notre ex-ministre ? Il croyait peut-être que François Hollande,
fraichement élu, n’allait rien voir des grigris Sarkozystes laissés dans les angles morts de la maison France ? D’autant plus que ces sorcières sont réputées aguerries au camouflage de couloir et
spécialistes dans l’analyse de factures téléphoniques détaillées de journalistes gênants, une sorte d’espionnage personnalisé pour le compte d’un tiers, lui aussi ex-Haut Personnage de l’Etat
(actuellement en vacances au Maroc dans une petite maison).
Les bruits incertains affirment aussi que ces sorcières auraient été aperçues au chevet d’une certaine
Bettencourt, dame d’un certain âge et plein d’argent pour les amis, dans le cadre de financement d’une campagne politique, qui aurait reçu à l’abri des regard un certain Woerth, Eric de son
prénom, . Bref, un truc de sorcière à dormir debout.
Il est donc important que le changement se fasse dans les plus brefs délais, surtout pour chasser
définitivement les sorcières qui traineraient (encore) sous les plis obscurs de la république irréprochable.
Nicolas GEORGES