Le nerf de la guerre, c’est le « cash ». Il doit devenir la préoccupation de tous les acteurs opérationnels de l’entreprise. Comment le faire arriver plus vite et plus régulièrement ? Quels leviers activer et pourquoi ?
« Cash » vs résultats
Longtemps jugées sur leurs résultats, les entreprises sont aujourd’hui davantage regardées sous l’angle « cash ». Le « cash flow », liquidités disponibles en fin d’exercice, constitue leur trésor de guerre car sans cash, pas de perspectives de développement : pas d’autofinancement, moins de facilités d’emprunt, pas de possibilité de croissance externe… Faute de « cash », une société risque la mort, quels que soient ses résultats.
Augmenter le « cash », c’est donc inverser la tendance : rassurer les actionnaires sur la maîtrise des finances par le Conseil d’administration, s’offrir des capacités de financement et de croissance en limitant l’endettement et surtout, assurer l’avenir de l’entreprise !
Réflexes « cash »
Or, faire rentrer le « cash » ne doit pas être la préoccupation des seuls services de comptabilité ou de facturation. Tous les processus et tous les collaborateurs sont concernés. « Encore faut-il sensibiliser les salariés à la notion de « cash », aux enjeux, au rôle que chacun peut jouer ! », souligne Pascal Gilquin, formateur et responsable de l’offre finance-comptabilité-gestion chez CSP Formation. « Comment avoir envie de contribuer au « cash » si l’on n’a pas idée de son impact sur l’entreprise ni aucune vue globale ? », continue le formateur.
L’enjeu est de cerner les gisements potentiels de « cash » que recèlent les actions et les décisions opérationnelles quotidiennes de chacun… et de créer de nouveaux réflexes « cash » !
Gisements de « cash »
Quelques exemples de viviers à explorer sur le terrain pour améliorer le « cash », son entrée rapide et régulière :
* Dématérialisation des factures
* Paiement par virement et non par chèque
* Conclusions d’accords-cadres
* Gestion des stocks
* Suivi des travaux
* Renseignement des demandes d’achat
* Vérification de l’application des remises client par un fournisseur
* Facturation de toutes les prestations
* Surveillance régulière du délai de paiement des clients
* etc…
« La génération de cash organique passe par l’optimisation des décisions quotidiennes des opérationnels. », conclut Pascal Gilquin. « Tous les salariés doivent donc être sensibilisés au cash pour l’améliorer. »
Pour en savoir plus, consultez notre page » Comprendre et améliorer l’impact de ses actions quotidiennes sur les résultats de l’entreprise «