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Dress(er) son homme!

Publié le 01 novembre 2009 par Melobe
S’il y a bien une chose que j’aime plus que tout au monde - je dirais même plus, que j’adore jusqu’au ciel ! - c’est mon homme !
Je l’appelle aussi « mon baby », mon « crackers », mon « poulet », mon « zigomar », mon « koudounst », et surtout mon « Bu ». C’est un nom qui va sans doute revenir assez souvent dans mes posts alors je préfère vous expliquer l’histoire tout de suite, cela vous évitera de vous poser les questions du genre : est-ce un raccourci pour son patronyme ? S’appelle-t-il Bruno ? S’agit-il de sa marque de bière préférée ?
Sur ce dernier point, je tiens à vous rassurer : il ne boit pas. Non, je plaisante ! Bien sûr qu’il boit. C’est un homme. Mais ceci est un autre sujet.
Quand j’ai rencontré… mon Bu, il y a 5 ans (oui je sais : cela laisse sans voix), j’ai inventé un mot pour dire « mignon ». Ce mot était, à l’origine, « Burst ». Allez savoir pourquoi... Puis il est venu comme un gimmick entre nous : raccourcir les mots, les phrases. Une conversation classique donnait, par exemple :
-Salut ça v… ?
-Oui. Et t… ?
-Très bien, merci mon bu…


Voilà c’était une très belle histoire.
Ce que je m’apprête à vous raconter maintenant va être un message d’espoir pour toutes celles qui ont un mec dépourvu de goût (pléonasme). A celles qui pensent que tout est perdu, rien n’est gagné ; à celles qui viennent de rencontrer un homme qui porte un pantalon trop court ou des chaussures à semelles épaisses et qui pensent : « ça ne va pas être possible »… Celles qui ont craqué sur un beau brun à une terrasse mais qui sont quelque peu rebutées à la vue d’une chemise Celio.
Ne partez pas mesdemoiselles, mesdames : il peut changer ! Quand j’ai rencontré mon Bu pour la première fois, il portait un sémillant tee-shirt des Red Hot Chili Peppers, un magnifique spécimen de jean troué certifié Auchan et un pull de son paternel.(du 38 dans des manches 44). J’aurais pu partir en courant… mais c’était l’homme de ma vie.
Alors petit à petit, le « jean », si on peut le nommer ainsi, s’est transformé en brut de chez Zara porté sur des baskets Kenzo vintage ; les guenilles à l’effigie de groupes californiens ont mué en American Apparel, les haillons ont cédé la place aux pulls en cachemire (récemment Uniqlo), les converses souillées ont été remplacées par des bottes façon Johnny Depp ou une paire de Minnetonka en Daim accompagnée de chemises à carreaux et d’une veste en velours bleue marine, fripée chez killiwatch… La passion est souvent contagieuse : désormais, il prend goût à s‘habiller, aime faire les magasins et ne fait pratiquement plus de fautes ! Excepté peut-être avant-hier, lorsque je lui précisé que le pantalon rouge, les chaussettes jaunes et le pull vert ne se portent que le jour de noël (et pour faire rire sa famille) !
Bien sûr, Rome ne s’est pas bâtie en un jour. J’ai ramé. Longtemps. Pour qu’il accepte de mettre un gilet Kitsouné, qu’il jugeait trop féminin. Au bout de six mois, c’était adjugé vendu ! Le seul problème, aujourd’hui, c’est qu’il est tellement beau, mon homme, que toutes les filles le matent et que je suis devenue jalouse…
Mais ceci est une autre histoire. Allez, les nanas : courage !
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