Discussion de palier à Monaco: Nico & Mika

© Mercedes AMG

C’est une scène qui se passe des centaines de milliers de fois par jour partout dans le monde: deux personnes se rencontrent dans un ascenseur, se saluent et commencent à discuter sur le travail et la vie. La particularité de cette histoire, cependant, c’est que l’ascenseur est à Monte-Carlo, les deux hommes sont domiciliés dans le même immeuble, séparés par un peu plus de quelques étages, et tous deux ont écrit leurs propres chapitres dans le très exclusif  chapitre de l’histoire des Grands Prix via Mercedes-Benz.

Mika Häkkinen a été le premier Mercedes-Benz champion du monde Mercedes-Benz  de l’ère moderne, et un gagnant du titre, deux fois en 1998 et 1999, avec McLaren Mercedes.  Nico Rosberg est le premier homme à remporter un Grand Prix au volant d’une Flèche d’Argent depuis le grand Juan Manuel Fangio, dans la troisième saison du retour des Flèches d’Argent. A la veille de la course autour de leurs rues, à domicile, les deux hommes se sont rencontrés pour discuter de leurs expériences dans le cadre de l’un des événements les plus spectaculaires dans le monde du sport.

Les histoires de Mika Häkkinen et Nico Rosberg ont été liées pendant plus de vingt ans, lorsque Nico était juste un jeune garçon et que Mika a travaillé avec Keke Rosberg, son père, qui a dirigé son équipe de direction.

« Je ne me souviens pas quand nous nous sommes rencontrés – peut-être Mika le sait», plaisante Nico lorsque la question vient.

« Eh bien, j’ai commencé à travailler avec Keke à la fin de 1987», se souvient Mika.

« Je pense que la première fois, nous avons du nous rencontrer ici à Monaco dans les années 90. Je rendais visite à Keke, et que tu jouais, Nico,  dans ta chambre! Il est possible que j’étais son premier sponsor en karting – te rappeles-tu ? »

« Oui, bien sûr, c’était en 1997, j’avais 11 ans et la compétition c’était dans la version française de « go-kart championnat ». J’avais un poster dans ma chambre avec tous mes sponsors  là-bas, et l’un d’eux c’était toi « 

« Mon fils a onze ans maintenant, » dit Mika, reprenant le fil.  »Je suis sûr que j’ai fait un contrat avec Keke, et qu’un jour, lorsque Nico va gagner des courses et être champion du monde, il doit commencer à soutenir mon fils Hugo! »

Si les premières étapes de la carrière de Nico ont été pris en charge par Mika – qui, aujourd’hui, lui-même est un partenaire avec Didier Coton dans la gestion des As et a, entre autres, le jeune « Flying Finn » Valtteri Bottas sous son aile – les parallèles entre les deux n’ont fait que croître au plus fort que le temps a passé. Les deux, Mika et Nico, ont dû attendre jusqu’à leur septième saison avant de gravir la plus haute marche du podium – Mika après 96 courses, lors du Grand Prix d’Europe 1997 Grand Jerez;  Nico dans son début de 111e, au Grand Prix de cette année, en Chine. A chaque fois avec  Mercedes-Benz.

« Votre première victoire en Formule Un est un temps long à venir», explique Mika.  »Et surtout dans mon cas – mais quand il arrive, le sentiment est tout simplement incroyable. Mais les problèmes font partie de la vie, et de gagner ou de perdre, ils ne disparaissent pas. Vous devez comprendre la cause de déceptions et où vous et l’équipe peut améliorer. Il est inutile d’avoir votre visage à l’envers pendant une semaine – il est préférable de prendre le téléphone, les voyages, voir des gens, parler, vous organiser. Alors vous savez que lors du prochain événement, vous serez plus fort – et si ce n’est pas la voiture, puis vous, vous pouvez toujours faire mieux. Parce que le jour où vous avez une voiture à gagner, vous devez être prêt. Si non, c’est trop tard. Je savais qu’un jour j’allais gagner, il a juste pris un long moment a être réalisé, ce rêve. « 

« J’ai eu exactement le même sentiment – Ross, tous les gars, me répétaient sans cesse que la victoire viendrait, j’avais juste besoin de rester patient et de prendre ma chance», reconnaît Nico. « Bien sûr, vous obtenez un jour frustré si elle ne va pas parfaitement, mais le temps prend, vous allez  l’enlever cette victoire, et vous continuez, suivre l’évolution, de communiquer en permanence avec l’équipe. »

« Nico a fait un week-end parfait en Chine et mérite pleinement cette victoire», souligne Mika. « Il n’a pas gagné en  fonction des circonstances ou de la chance, mais uniquement sur son travail acharné. Comme un ambassadeur de Mercedes-Benz, il était grand, non seulement de regarder ses réalisations, mais pour le plaisir de voir Mercedes-Benz de retour sur la plus haute marche du podium. « 

Inévitablement, la conversation tourne vite au défi unique de la course dans les rues monégasques, qui ont été à la fois la maison des deux depuis plus de 20 ans. Pour Nico, le tunnel était une fois le chemin de l’école, dans le siège passager à côté de sa maman ou sa place dans l’autobus scolaire. Et que d’être LE «local» est une sensation que Mika dit rester tout au long du week-end.

« J’ai eu quelques grandes victoires de ma carrière, mais Monaco a été quelque chose de spécial», se souvient Mika. «J’ai vécu ici pendant 20 ans et la chose que vous allez comprendre, c’est que les gens qui travaillent sur la piste de course sont aussi des gens qui vivent et travaillent à Monaco – la Police, les Pompiers. Dans la vie quotidienne, ce sont les gars que vous voyez dans la rue et ils disent «salut» quand vous passez devant eux . Pour gagner à Monaco, c’est comme gagner dans vos rues à domicile, et à vous de reconnaître les visages tout au long de ce week-end. « 

«C’est la maison pour moi aussi, bien sûr, j’ai grandi ici, tous mes amis sont ici et ma famille, je sais que tout le monde est là, c’est très spécial de courir ici. Mentalement, il est assez exigeant ce circuit, sur un week-end. Vous avez beaucoup de choses, beaucoup d’événements de relations publiques et de rendez-vous. Plus sur piste, c’est un peu plus intense – mais pas tellement. Vous devez être super concentré sur chaque circuit. « 

« C’est vrai. Mais ce qui a changé pour moi était que, quand je suis arrivé dans une voiture et gagner des courses avec, Monaco est devenu plus important pour une raison quelconque. Lorsque vous chassez la pole position à Monaco, vos modifications d’esprit sont folles; vous vous mettez en une puissance supérieure, même si vous pensez que vous le faites déjà. Lorsque vous vous battez pour P11 ou P12, vous pensez toujours que vous faites votre maximum. Mais quand j’ai commencé à combattre pour la pole, il se trouve que je travaillais encore plus dur pour atteindre mon objectif – mais pas délibérément. Et bien sûr, nous avons changé la voiture: le blocage de direction, et la position assise à siéger plus élevé dans la voiture, parce que les aéro n’était pas si importants et nous voulions voir correctement « .

« C’est intéressant, parce que nous avons certainement apporté des modifications, aussi»,  dit Nico.  »Mais je  pense  que c’est une pratique courante, même aujourd’hui. »

Avec cela, les deux hommes sont allés inspecter le circuit au volant de la Mercedes-Benz Roadster SLS AMG. Au fil des ans, Mercedes-Benz a été synonyme de succès à Monaco – à partir des trois victoires consécutives en 1935, 36 et 37 pour Fagioli, Caracciola et von Brauchitsch, respectivement, à la Formule Seven One victoires pour Mercedes-Benz. Et la Mercedes AMG PETRONAS Formula One Team va travailler dur pour ajouter un nouveau jalon pour le patrimoine de l’entreprise ce week-end.

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