Étonnamment, malgré les distances qui les séparent, rendant impossible des échanges fréquents, il y a des points communs à la majorité des sociétés primitives autour de notre planète. Ces similitudes se retrouvent essentiellement dans les croyances de bases. En voici un exemple :
Les cultures sont majoritairement totémiques. Animaux, hommes, plantes sont tous originaires d’entités incréées (dieux). Les êtres animés et objets inanimés sont tous issus d’esprits d’origines mi-animal, mi-homme ou mi-végétal ou mi-minéral (immortels) réincarnés en animal, homme, végétal ou minéral. Ceux-ci restent ambivalent durant la vie et la mort.
Les « Esprits » sont les descendants des « dieux ». Animaux, hommes, plantes donc tous d’une origine commune, sont tous étroitement liés et en phase avec la nature, fédératrice de tous les éléments.
Tout est mystique, la vie et la mort se confondent.
Le passé est la source du savoir, l’évolution est un danger car elle ne respecte pas la tradition ancestrale. Tous les savoirs sont basés sur des rites.
Sans infraction aux règles, les tribus restent primitives.
L’existence n’est que mystique et établie sur des mythes ancestraux.
Avec cette base, et le recul, nous comprenons mieux le monde actuel.
Il en ressort clairement que nos principales erreurs ont été et sont :
- Suivre des dogmes figés dans le temps et empêchant toute liberté d’expression, interdisant toute science et toute évolution culturelle.
- Négliger notre environnement et se couper de la nature.
En occident, nous avons pu assister à la révolution du « siècle des lumières », révolution scientifique, technique et philosophique qui nous a permis de faire un bond sans précédent dans l’évolution de notre civilisation.
Mais aujourd’hui il semblerait que nous soyons allé trop loin dans notre désir de modernisation, mais ça c’est un autre sujet…
Jeu de briques
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