Plus de la moitié des enseignants (55%) de collèges et de lycées étaient en grève mardi pour dénoncer les suppressions de postes dans l'Education nationale, a rapporté le SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le secondaire.
Selon le ministère de l'Education, la mobilisation à la mi-journée était de 24% en moyenne dans le second degré.
"C'est une bonne grève", a estimé le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, sur i-Télé, dénonçant des "coupes claires dans les collèges et lycées", des "options qui disparaissent et des classes supprimées".
Pour Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU, le mouvement de mardi est un "franc succès" étant donné que l'appel n'était pas unitaire (sans l'Unsa et le SGEN) et ne concernait que l'enseignement secondaire.
Les précédentes grèves, en novembre et en janvier, se sont déroulées dans le cadre de journées de mobilisation de la fonction publique. Environ 60% des enseignants du secondaire avaient alors cessé le travail.