Continuant avec obstination l’analyse critique de l’article de J.NOVAK dans DOSSIER POUR LA SCIENCE , j’en arrive aux lignes de l’auteur les plus hypothétiques et qui concernent la composition des divers modèles d’étoiles à neutrons que l’on pourrait envisager …….
1 : LES MODELES ASTRONOMIQUES S’ARRETENT LA OU NOTRE SCIENCE NUCLEAIRE S ARRETE !
Notre auteur développe son dépouillement de la structure d’une étoile à neutrons lambda ,silencieuse, ne rayonnant pas ,avec tout ce qu’ il suppose pouvoir s’appliquer dans notre connaissance actuelle des états super denses de la matière…..Suivons le dans ses raisonnements :
En surface de l’étoile , la pression est celle du vide de l’espace : les neutrons n’existent donc pas à cause de leur désintégration rapide en proton, électron et antineutrino ….L’auteur suppose donc que la surface est solide à cause de l’intensité de la gravitation pour une telle étoile aussi petite , si dense, si froide …….
En dessous ,il décrit une croute SOLIDE composée des noyaux obtenus à la fin de la fusion nucléaire, c’est à dire surtout des noyaux de fer mélangés à tous les électrons survivants ….. Ces noyaux de fer ne sont eux-mêmes qu’un mélange de protons et neutrons comprimés ( quelle salade direz-vous !)
Plus on s’enfonce à l’intérieur de l’étoile, plus son énorme densité augmente et rapproche les électrons des protons et la « neutronisation » commence….Lorsque la densité est trois fois plus faible que celle d’un noyau les neutrons commencent alors à « suinter » hors des noyaux !
L’auteur ne manque pas d’humour et nous propose une structure LIQUIDE COMPOSITE neutronique , composée d’une superposition de plats italiens, des spaghetti puis des lasagnes que sa photo schématise….
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Allant plus avant encore dans l’intérieur de l’étoile, quand la densité approcherait celle d’un noyau, les noyaux de fer etc. se désunissent ou se dissolvent…. et comme résultat il resterait des protons conducteurs et le milieu deviendrait une phase superfluide de caractéristiques variables suivant la profondeur…..
Et au-delà, arrivant au centre de l’étoile , on rentre dans un domaine de la physique des énormes densités de matières extrêmement froides et ce qui pourrait décrire le cœur d’une étoile à neutrons ne pourrait l’être que par notre connaissance plus approfondie des équations d’état lorsqu’elles sont dominées par l’interaction forte …..Et c’est bien là , hélas , que commence le problème théorique : le peu que nous connaissons sur cette physique ,c’est la théorie de la chromodynamique quantique , résultat de nos manips et de nos calculs sur des particules étudiées à l’état isolé (. David Politzer, Frank Wilczek et David Gross).On ne sait pas expérimentalement quelle valeur de pression de gravitation serait nécessaire pour « fracasser »en petits bouts les neutrons ou les protons et les transformer soit en bi quarks ( muons ou mésons ) soit en polyquarks ( collés par 4 ou plus ) soit en quarks libres …..On peut même penser à la formation d’hypérons ( des associations de quarks stabilisés par d’autres quarks haute énergie, les strange) , soit peut être aussi à des bosons qui à des températures aussi proches du zéro absolu se structureraient en condensats de BOSE-EINSTEIN (des BEC) !imaginez alors comme NOVAK ces états ultra –froids mais ultra fluides de bosons - clones n’ opposant plus aucune résistance à une pression gravitationnelle …………va til se produire un nouveau stade d effondrement en trou noir???OU VA T ON S ARRETER???
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J’ENTENDS D ICI HURLER CERTAINS LECTEURS A CETTE FOLLE HYPOTHESE ! « Alors les cœurs d’étoiles à neutrons seraient des sortes de BEC« géants. Nous pensions que les BEC ,ce ne pouvait qu’être des atomes d’hélium 4» !!?? Que nenni dis-je , car je vous rappelle qu’en 1995, une équipe du laboratoire NIST/JILA (Boulder, Colorado, États-Unis), dirigée par Eric Cornell et Carl Wieman, est parvenue à obtenir pendant quelques secondes un condensat de Bose-Einstein et qu’ il était constitué de quelques milliers d’atomes de rubidium..
Holà chers lecteurs ! Allez –y plus doucementsur les phantasmes scientifiques de la physique mathématique
A SUIVRE