L'Académie de médecine s'est associée à l'Institut du droit de la famille et du patrimoine pour réaliser une enquête sur certaines techniques de procréation auprès de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine, ainsi qu'à des élèves sages-femmes. L'objectif était de connaître le point de vue de tous ceux qui représentent l'avenir. Résultats :
- 25% estiment que l'AMP devrait être accessible aux femmes homosexuelles et 1 sur 6 estime que ces techniques pourraient s'appliquer à des femmes vivant seules.
- Près de 10% s'avèrent opposés à toute assistance médicale à la procréation.
- Une minorité considère le très jeune embryon comme un patient (donc comme une personne) et accorde logiquement la même valeur à un embryon de 3 jours, un fœtus de 4 mois et un nouveau-né.
- La grande majorité ne considère absolument pas l'embryon comme une personne. La création d'un embryon dans un but de recherche n'est pas plébiscitée, mais près d'un tiers des personnes déclarent ne pas y être opposées.
- la pratique des mères porteuses ne rencontre pas l'adhésion de la majorité, qui estime qu'il s'agit d'une dérive mercantile de la procréation. Une petite minorité plaide pour, à condition qu'elle soit encadrée par la loi et limitée à des indications médicales bien précises.
- Deux tiers sont opposés à la levée de l'anonymat du don de gamètes.