HP a acheté Autonomy, un éditeur de logiciel d’analyse de
données, en annonçant que cette entreprise était son avenir.
On
apprend qu’Autonomy a déjà perdu un quart de ses effectifs, dont quasiment
tout son comité directeur (ainsi que ses programmeurs !) et que les
revenus de l’ensemble de la division logiciel a augmenté son chiffre d’affaires
de 173m$ sur le trimestre, alors qu’Autonomy aurait du lui apporter 250m…
Nouvel
exemple d’échec d’une acquisition ? Une valorisation à la Facebook (10,3md$
pour 1md$ de chiffre d’affaires !), un fondateur qui a perdu sa motivation
avec les 800m£ qu’il a touchés, la discipline bureaucratique d’HP qui étouffe une start up…