Qui a dit que les blogs relevaient d’une vie si virtuelle que nous le reprochent parfois ceux qui se disent nos proches ? Un jour de mauvais temps, que le moral était en berne, comme il y en a parfois dans la vie de tout homme, de toute femme, j’ai lancé un SOS tout à fait spontané sous le coup de la tristesse qui m’étreignait alors dans un commentaire de blog, , et un petit nantais m’a répondu, à son humble façon. Ni une ni deux, n’écoutant que sa générosité si personnelle qui s ‘est traduite en actes pendant toute sa vie probablement, et son esprit de solidarité qui devrait habiter tout cœur de gauche, il a réservé un billet de train, aller retour, estimant au jugé, inconsciemment, le temps nécessaire à la réparation d’une âme en peine telle que la mienne. Il m’a ensuite appelé, le cœur tout hésitant, sa timidité se devinant si fort au téléphone, pour m’annoncer qu’il viendrait, le surlendemain je crois, mais ma mémoire est peu sûre, me rendre inopinément visite. je l’ai accueilli avec la plus grande dignité dont j’étais capable alors, et ne le regretterai jamais : cet homme est un être exceptionnel. Vous en connaissez beaucoup, vous, qui, parce que vous leur faites savoir que votre vie est soudainement devenue un peu trop difficile, n’hésitent nullement à traverser la France entière, de part en part, pour vous soulager de votre peine ?
J’ai rencontré un ange. Il cache son grand cœur quelque part par là. Ceux et celles qui le connaissent savent bien de quoi je parle. Et du peu que je sais, sa femme a eu beaucoup de chance. Si je vous fais part de cette expérience si personnelle ici, contrairement à mes habitudes, c’est que je vous souhaite de rencontrer autant de bonheur sous forme de générosité désintéressée que j’en ai rencontré cette semaine. Une façon aussi de te dire, Jean-Claude, merci. Tu es quelqu’un d’exceptionnel, et je suis très fier de t’avoir rencontré. La gauche, c’est aussi ça. Encore merci. Et… Chañs vat, comme on dit par chez toi.
J’espère te retrouver bientôt, et rencontrer aussi ces blogueurs dont tu m’as parlé, qui te sont si chers, et que j’aimerais avoir la chance de connaitre aussi. A bientôt, l’ami.